L'Ascension de Dark Vador

VI / LES RÉCALCITRANTS

Les clones arrêtèrent immédiatement de tirer, sans doute aussi surpris que moi, et ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait, ils regardèrent tous le croiseur.

Une aubaine dont les Wookies ne tardèrent pas à profiter.

Ceux-ci profitèrent de cette diversion pour essayer de s'échapper, mais les clones reprirent leur esprit et recommencèrent à faire feu.

De mon côté, je me préparais à intercepter le croiseur avant qu'il ne s'écrase sur notre position.

- Ne vous préoccupez pas du croiseur, continuez à faire feu, dis-je à l'attention des officiers anxieux.

- Entendu, dis l'un d'eux.

Je devais me concentrer si je voulais parvenir à dévier ce gigantesque vaisseau de sa chute initial, mais le vacarme qui découlait du massacre des sauvages n'aidait en rien.

Je focalisai toute mon attention sur le croiseur, et tandis qu'il se rapprochait de plus en plus du sol, je levai ma main dans leur direction et fis une poussée de force si puissante qu'elle pulvérisa les restes du croiseur en morceaux plus petits qui finirent leur chute à quelques centaines de mètres de notre position.

Dapo, qui avait observé la scène avec quelques autres sergents, sembla impressionné.

Un autre officier m'interpella.

- Messieurs, il ne reste plus beaucoup de Wookies, du moins, le nombre que vous nous avez demandé.

- Parfait, menottez-les et monter un camp dans lequel vous les y garderez, mon maître à des projets pour eux.

- Bien monseigneur !

Alors que les soldats s'exécutaient, j'étais dans un mélange de colère noire et d'incompréhension vis-à-vis de la destruction imprévue de mon croiseur.

Il fallait que je trouve la raison de cette explosion, et s'il reste quelque chose de lui, le coupable.

M'arrachant à mes sinistres pensées, je me tournai vers un lieutenant.

- Appelez ma navette immédiatement.

Il hocha la tête.

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En attendant son arrivée, une escouade de clone entourait le jeune jedi captif.

Celui-ci était entravé et ne pouvait faire que des gestes restreints qui étaient dictés par les clones qui l'entouraient.

Il avait perdu son sourire narquois et me regardait avec des yeux horrifiés.

Alors que je regardai avec méprisance le gamin Dapo m'interpella.

- Monseigneur ! Des wookies ont pu prendre en otage plusieurs de nos hommes, que devons nous faire ?

- Exécutez-les, dis-je agacé.

- Mais messieurs nos frères...

- Je n'ai que faire que vos frères servent de dommages collatéraux commandant, faites ce qu'il convient de faire et rapidement.

Il inclina la tête.

- ... Oui monseigneur.

Pendant qu'il alla donner les ordres, le jeune cru que ce fût le moment opportun pour s'enfuir et se mit à courir dans la direction des forêts.

Les clones s'apprêtant à faire feu sur lui, je leur fis signe de ne pas le faire.

Je voulais que le gamin aille suffisamment loin pour qu'il ait l'espoir de pouvoir parvenir à s'enfuir puis de le ramener soudainement à la réalité.

Alors qu'il s'éloignait de plus en plus loin, je levai ma main droite dans sa direction et la refermai sur elle-même, de sorte à le ramener vers moi.

Il fut projeté dans notre direction et s'écrasa dans le sable à quelques mètres des clones et de moi-même.

Les révoltes minables commençaient à vraiment m'énerver.

- Tu commences sérieusement à m'agacer, dis-je.

Alors que je prononçais ces paroles, un clone tira sur le jeune, mais celui-ci leva les mains de sorte que le tir n'endommage que les menottes et les détruises.

J'étais hors de moi, ni une ni deux, j'usai de la force et surélevai le soldat récalcitrant devant moi.

Tandis que je resserrai mon étreinte l'armure du clone se compactait sur elle-même de plus en plus, faisant hurler de douleur le soldat.

Mais je stoppai mon étreinte, il tomba au sol.

À genoux devant moi, il gémissait, c'est alors que mon sabre laser s'alluma et la lame vint couper le clone en deux.

M'apparut derrière le cadavre fumant du clone le jeune qui tenait un blaster qu'il venait de voler au défunt soldat.

J'étais empli de haine, la pitié n'était pas dans mes intentions.

Il tira une fois, je parai, une deuxième fois, je parai aussi tout en me rapprochant de lui.

Une fois suffisamment proche, je lisais la terreur dans son regard, des larmes coulaient sur ses joues, il ne bougeait plus tant la peur le tétanisait.

Je l'empoignai par le cou et le surélevai.

Alors qu'il battait des pieds en l'air et cherchait vainement de l'air, il sanglota ses dernières paroles.

- Vo..vou... êtes... ete... un... mo...monstre, dit-il faiblement.

- C'est exact, lui répondis-je en achevant ses souffrances, brisant rapidement d'un coup sec sa nuque et laissant tomber son corps sans vie au sol.

En me retournant, j'aperçus la navette qui allait se poser.

Après l'atterrissage de celle-ci, plusieurs officiers non-clone descendirent.

L'un d'eux me dit.

- Monseigneur vous êtes attendu de toute urgence sur Coruscant, l'Empereur vous ordonne d'y aller immédiatement.

Malgré le peu d'explications, je m'exécutai.

- Prévenez-le de mon arrivée, répondis-je en montant le long de la passerelle de la navette.

L'officier jeta un œil aux corps du soldat et du jeune jedi sans vie, haussa un sourcil d'un air impassible et se retourna pour monter à son tour dans la navette.