Chapitre 12 : Quand il n'y en plus et bien il y en a encore

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When A Maid GOT7

Chapitre 10

Toujours sonnée, je recroquevillais mes jambes sous moi et enroulais mes bras autour de celles-ci.

- Est-ce que ça va aller, Mademoiselle Choi ? Me demanda alors la femme en uniforme policier assise de l'autre côté de la pièce

- Ça peut aller. Acquiesçais-je lentement

Comme pour me contredire, ce simple mouvement de tête accrut dramatiquement mon mal de crâne de façon phénoménal. Je grimaçais. La femme se leva de son siège, en attrapant au passage une petite bouteille d'eau dans un mini-frigidaire, qu'elle vint ensuite me tendre.

- Prenez cela.

- Merci beaucoup.

- Vous n'avez que brièvement perdu connaissance. Mais je pense qu'il serait tout de même sage de vous rendre à l'hôpital.

- J'irai probablement. Déclarais-je sans trop grande conviction en ouvrant la bouteille d'eau pour en boire une gorgée

- Il y a une clinique juste en face du commissariat. Insista la policière en me faisant face. Nous pouvons vous faire accompagner par quelques de nos agents. Les médecins vous prendront sans doute plus rapidement, de cette façon.

Je ne répondis pas et me contentais de boire un peu plus d'eau. Je n'avais pas la moindre envie d'aller à l'hôpital. Je voulais juste rejoindre les garçons à la maison. Cette mésaventure m'avait fait perdre la notion du temps. Mark et Jackson devaient probablement s'inquiéter à mon sujet.

Face à mon silence, la policière lança un regard sans équivoque en direction de mon visage.

- Vous ne voulez vraiment pas vous faire examiner ? Glissa-t-elle ensuite d'un ton entendu

J'haussais légèrement les épaules. Je devais sans doute faire de la peine à voir, c'était certain. Je n'avais pas besoin de voir ma face, pour sentir qu'elle était tuméfiée. C'était comme une douleur sourde - pas insupportable mais tout de même inconfortable. Le téléphone de policière se mit à vibrer, l'interrompant dans l'observation de mon pauvre visage.

- Excusez-moi. S'enquit-elle à mon attention. Je dois prendre l'appel.

- Pas de soucis. Répondis-je plutôt soulagée que cette petite séance d'interrogation prenne fin

Après un dernier sourire compatissant, elle sortit de la pièce pour pouvoir répondre au téléphone, me laissant seule. Je me levais alors de la petite banquette sur laquelle j'avais été allongée après mon très bref évanouissement.

En toute honnêteté, l'attention prolongée de la policière à mon égard m'avait un peu donné l'impression d'étouffer. Je ressentis un grand besoin de me dégourdir les jambes. Je me levais donc pour faire le tour de la petite pièce où je me trouvais. Il n'y avait pas grand-chose, juste un bureau avec un ordinateur gigantesque qui avait l'air de dater du siècle dernier, un mini-frigidaire et 'ma' petite banquette.

Je l'observais pendant quelques secondes. Je ne me souvenais que vaguement de la manière dont j'avais atterrit dessus. Les évènements qui avaient succédés ma chute et mon évanouissement se réduisaient à une succession d'images floues et d'un mélange de voix entrecoupées. A présent que j'étais de nouveau en pleine possession de mes moyens, plusieurs questions me venaient en tête... comment avais-je été libérée des mains de cette fille ? Qui m'avait portée jusqu'ici ? Etait-ce la policière que j'avais découvert en me réveillant ou le policier qui nous interrogeaient, moi et la folle furieuse en question...

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