Chapitre 18: Un manager du tonnerre

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- Cette situation est complètement, absolument et très assurément inacceptable ! Ne me touchez pas ! Je vais vous coller un procès au derrière !

- Monsieur, calmez-vous ! Calmez-vous ! Faites attention !

Jaebum et moi ne venions tout juste de redescendre le reste des marches de l'escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée que je fus immédiatement stupéfaite par le vacarme et la confusion qui régnait dans le hall principal du commissariat. La moitié des bureaux, auparavant occupés par des agents et étaient à présent abandonnés. Je notais aussi très vite que la petite quantité de policiers en uniforme encore assit derrière les ordinateurs semblaient tous et sans exception, concentrés sur un groupe très agité rassemblé au beau milieu de la pièce.

C'était vraiment la folie ce groupe... il y avait tellement de bruit et de clameur de voix que j'avais l'impression d'être dans un film d'action hongkongais. Des hommes et des femmes, habillés en uniformes ou en civile reconnaissables à leurs cartes de police accrochés simplement autour du cou fourmillaient autour d'un homme qui hurlait de toute ses forces.

Je jetai un coup d'œil à Jaebum qui semblait sensiblement aussi hésitant que moi et bien qu'il eût réinstallé sa casquette et son masque noir sur son visage, je discernais sans problème qu'il observait la scène qui se déroulait sous nos yeux en fronçant les sourcils.

Quant à moi, j'étais à présent en train de tenter de déterminer quelle était la meilleure approche à adopter pour s'en sortir sains et saufs. Devrions-nous essayer de nous rapprocher de cet amas de gens pour mieux comprendre ce qui était en train de se passer ou se mêler de nos oignons en tentant de les contourner. Plus les secondes passaient et plus je trouvais cette seconde option préférable. Je n'étais pas du genre à être facilement effrayée mais... la nature assez particulière et inédite de cette situation ne me donnait pas, la moindre envie de m'y mêler.

Après tout, nous nous trouvions quand même à l'intérieur d'un commissariat, il était probable que cet homme soit un autre demeuré à la Kim Noha. A ce point, j'avais eu ma part de tarés et il était hors de question d'en rajouter à la liste.

A cause d'un mouvement de foule subite, un petit espace se fit entre les policiers révélant plus nettement l'homme qui criait. Il nous faisait dos mais il n'avait pas le physique de l'emploi et je le trouvai immédiatement trop élégant. Puis cette pensée fut rapidement effacée par le fait qu'il tenait fermement un officier par le col, le secouant dans tous les sens comme un prunier. Il l'avait empoigné si haut que l'officier était sur la pointe des pieds et il...- attendez un peu.... Cet officier était le jeune homme qui nous avait accueilli tout à l'heure ! Celui qui avait été payé par les parents de Kim Noha ! L'homme en costume le secoua une nouvelle fois avant de s'écrier :

- Je vais lui coller un procès au derrière ! Il m'a baladé pendant une heure et demie à ne rien faire ! Où sont les petits qui m'accompagnaient ? Vous feriez mieux de me les retrouver et de ce pas !

Cette voix, ce costume, ces cheveux barrés de mèches grises soigneusement repoussés en arrière... Je m'étouffai presque avec de l'air en ravalant une exclamation de surprise. J'agrippais soudainement le bras de Jaebum à côté de moi en pointant le duo du doigt.

- Jaebum ? Soufflais-je, les yeux écarquillés de stupeur. C'est le manager Yoon !

- Merde, merde, merde. Jura-t-il en réponse en retirant d'un geste pressé le masque noir qu'il avait si soigneusement mit sur son visage

Immédiatement, Jaebum fit un pas en direction du groupe alors que les policiers tentaient à nouveau de séparer le manager Yoon de l'homme qu'il tenait toujours fermement par le col.

When A Maid GOT7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant