Personne n'a rien fait

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J'ai passé une journée totalement horrible et je sens que celle ci va être bien pourrie aussi dans son genre.

Elle avait déjà commencé bien mal quand le prof d'histoire, qui est mon prof principal, m'a retenu à la fin du cours avec deux autres élèves.

Devinez quoi ? On s'est plaint de nous en temps que « harceleuse numerique ».

Je vous avoue que je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Surtout quand j'ai su de qui ça venait : Elo.

Ils s'est passé beaucoup trop de choses avec elle et comme je ne sais pas si je vous les ai raconté j'ai une énorme flemme de le faire.

Disons seulement qu'elle a bien cherché la merde et à mainte reprise. Ce qui par conséquent nous a soulé, moi et la classe.

Une fille de la classe a fait une « blague » sur elle sur le groupe de la classe et j'y ai simplement répondu.

Fille de la classe : « ouai c'est dommage que tes parents ne puissent pas t'acheter la robe pour cannes. Ils ne sont apparemment pas comme ceux d'Elo qui sont "prêts à tout pour elle" »

Moi : Mdr me parle même pas d'elle tellement elle me soule.

WOW QUELLE VIOLENCE.

Et donc pour ça, je suis une harceleuse numérique.
Quand le reste de la classe l'a su, c'est limite si ils ne se sont pas scandalisés à leur tour. Plusieurs sont venu me voir et m'ont dit que c'était ridicule, que j'étais la personne la moins méchante du monde et que c'était seulement elle qui abusait.

J'avoue que ça m'a fait du bien qu'on prenne m'a défense. Je ne me pense pas méchante mais j'ai parfois peur de l'être et voir que tout le monde trouvait ça ridicule m'a soulagé.

Vous vous doutez bien que ma journée ne s'est pas terminée comme ça. Pourtant ça n'a même plus de rapport avec elle.

Au repas du soir, j'ai cru que j'allais frapper Haiko. Ce petit con de merde m'a limite fait passer pour une allumeuse devant une table de gens que je ne connaissais pas.

Les tables étaient très serrées entre elles et nous venions de terminé de manger. Comme ce cretin est un impatient de niveau 1000, il a voulu passé derrière moi alors que je n'avais même pas encore poussé ma chaise. Comme il m'a poussé comme si j'étais de la merde, je suis restée droite et en plein milieu juste pour qu'il comprenne qu'il avait deux solutions :

- « Floriane, est ce que tu pourrais me laisser passer s'il te plait ? »

- il attend que je passe.

- il fait demi tour.

(D'accord ça fait trois mais chut !)

Ce connard s'est collé à moi et il a sorti -et bien fort en plus- « Floriane, tu pourrais enlever tes fesses de mon entrejambe. »

Mais.quel.petit.enfoiré.

Bien sûr, je n'ai pas céder et ce gros con à fait demi tour.

J'ai été super vexée de son comportement, on venait encore de me faire passer pour quelqu'un que je n'étais pas.

Tout le groupe s'est rendue à la salle JDR.
Je me suis assise entre Robin et Apo. Anivle était à côté d'Apo et de son gars.

Anivle a posé sa trousse sur sa table et j'ai donné une petit impulsion dedans. Sauf que je ne m'étais même pas rendu compte qu'il y avait des dés derrière.

Donc j'ai littéralement fait du bowling avec une trousse et des dés.

Certains ont ris et d'autre on fait semblant de s'énerver (ou peut-être l'étaient-ils vraiment, aucune idée).

Quand la trousse est revenue près de moi, on a eu un delire avec Thomas de se faire glisser la trousse l'un à l'autre.

Sauf que quand j'ai fais la première glisse, Robin l'a intercepté.

Il a prit la trousse et il m'a donné volontairement un grand coup dans le front.

Bizarrement, il y a eu un très grand calme.

J'ai vu flou pendant trois secondes et je lui ai dit « mais à quel moment tu me frappes en fait ? »

Et j'ai eu le droit à « bah je viens de le faire donc peut-être tout à l'heure. »

Je me suis sentie horriblement mal. Je me suis levée et je suis partie en claquant la porte.

Je n'ai même pas eu le courage d'attendre un peu derrière la porte, de toute manière, je les aurais très certainement entendu rire.

Je suis partie me réfugier toute seule et je me suis évidemment mise à pleurer.

Je suis hypersensible, ce qui veut dire que je ressens tout plus fort que les autres. La tristesse, la colère, la joie, la honte, le stress... Tout ça je le ressens en triple.

Mais je suis donc et surtout comparé à une chochotte, une pleurnicheuse...

Ma cousine m'a appelé pour parler de la convention et je me suis sentie mieux un moment. Je vais faire une photo avec Lana et Ginnifer alors on peut dire que ça m'a remonté le moral.

Puis je suis retournée dans ma chambre et d'un seul coup j'ai reçu plein de messages d'apo et d'Anivle.

Ça faisait 30 min que j'étais partie et c'était seulement maintenant que je recevais des messages.

Ça aussi ça m'a énormément vexé. Je crois que c'est ce qui m'a le plus blessé.

Si ça avait été Apo ou Anivle qui s'était fait frapper comme ça sous mes yeux, j'aurai réagi immédiatement.

Je me serais mise à hurler sur Robin, j'aurais attrapé Apo/Anivle et je serais directement aller voir un surveillant.

Mais elles n'ont rien fait.

Je ne peut même plus m'empêcher de penser qu'elles en ont eu marre de moi, que je pleure trop, que je n'ai pas confiance et qu'elles sont fatiguées de me consoler.

Je ne sais pas non plus si ces messages ont été envoyé plus tôt mais je me dis que même si elles ne sont pas venues elles m'ont au moins envoyer un message.

J'ai fini par m'endormir en pleurant, la musique dans les oreilles et je me suis remise à pleurer en me relevant.

Elle ne m'ont même pas adressé la parole. Tout le monde m'a vu pleurer et personne n'est venue me voir.

Je sais pas si ils pensent que je l'ai mérité ou si ils se sont dit que j'avais besoin d'etre seule mais c'est ni l'un ni l'autre.

Annaelle non plus n'a rien dit mais je sais que Apo lui a raconté.

Je ne sais même plus ce que je dois penser maintenant...

Tout ce que je sais c'est que j'ai été plus blessée par elles que par Robin...

Mais après tout, je suis sûrement qu'unr chochotte qui pleurniche pour rien...

La vie d'une lycéenne cinéphileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant