QUI ES-TU ?

Partie 1

[Nigma]

Maman: NIGMAA !

Moi: Oui maman!

Maman: Viens ici immédiatement !

J'accours vers sa voix. J'ignore ce pourquoi ma mère me demande. Qu'ai-je encore fait ? Je viens dans la cuisine, elle est là le regard fermé.

Moi: Me voici ma' ( maman), qu'est-ce qu'il y a ?

Maman: Qui a fait ça ?

Elle pointe du doigt le pot de fleurs cassé près de la porte de la cuisine.

Moi: Oulala, je ne sais pas ma'. Ce n'est pas moi. Et en plus Mansour est chez son ami depuis trois heures déjà.

Maman: Alors c'est moi?

Son regard durcit.

Moi: Non ma' j'ai jamais dit ça. Tu sais quoi, je vais tout de suite ramasser ce tas de verres.

Et je m'y mets. Une fois fini, je retourne dans ma chambre, reprends mon portable pour continuer d'écrire à Samira.

*Conversation téléphonique*

Samira: Alors ?

Moi: Oublie, ce'est rien.

Samira: OK. Au fait, je viens de me rappeler que vu qu'on est en congés de détente, je passerai chez toi pour qu'on étudie les maths ensemble.

Moi: Pas de problème ma soeur.

Samira: Cool.

...

On s'est écrit pendant au moins deux heures puis soudain mon portable sonne, c'était un numéro inconnu. Sans réfléchir je décide de répondre :

Moi: Allo ! Qui est-ce ?

NI(Numéro inconnu): ...

Moi: Allo ! Allo ! Allloooo !

NI: ...

Je raccroche. Non mais je rêve, qui peut être cet idiot ? Je décide de ne plus y réfléchir.

La nuit tombe. Je m'en vais faire mes prières. Fatiguée d'être rester toute la journée à la maison, je vais prévenir mes parents que je m'en vais faire un tour dehors. Donc je m'avance vers leur chambre, ils doivent être là :

Moi: Pa'(papa), ma' je sors faire un tour.

Papa: D'accord, profite de l'occasion pour ramener ton frère à la maison, ça fait longtemps qu'il est chez son ami.

Moi: Pas de problème pa' à tout à l'heure.

Maman: Ne tarde pas aussi.

Moi: T'inquiète pas.

Je mets mon voile et sors de la maison observant le paysage sombre mais beau. Moi j'adore quand il fait nuit. Mon quartier est très calme alors la nuit c'est pire. Mais je m'en fous royalement. Je me dirige au bord de la voie en vue d'avoir plus de personnes dans mon champ de vision. Mais j'y étais en train quand je sens une présence humaine derrière moi mais pas trop près. Je continue quand même de faire attention tout en marchant plus vite. Cette fois-ci je ne sens plus une présence mais plusieurs. Prise de peur je me suis mise à courir de toutes mes forces, sans jeter un seul regard derrière moi.

J'atteins enfin le bord de la voie. Franchement je ne pensais pas que ma balade solitaire allait se passer ainsi. D'abord l'appel de l'après-midi et maintenant cette couse poursuite. Tant mieux qu'il ait eu plus de peur que de mal. Et le mal ici c'est la fatigue que ma course a provoqué.