Ali: J'avais un ami du nom de Zack, c'est lui qui m'a aidé à trouver un boulot. Tu sais qu'ici c'est dur de trouver un boulot même quand on a de nombreux diplômes. Il faut forcément avoir de la connaissance. Et il se trouve que Zack m'ait aidé à trouver un boulot.
Moi: Tu nous l'as jamais dit ça.
Ali: Je sais, maintenant tu te tais et tu m'écoutes.
Moi: D'accord.
Ali: J'étais vraiment content qu'il m'ait aidé à pouvoir travailler. On s'était rapproché, on se voyait souvent. Mais un jour, un malheureux jour...
Flash-back (quelques mois plutôt) :
[ Ali ]
On était allé dîner à un restaurant, moi et Zack, quand soudainement il s'est levé suite à la sonnerie de son téléphone. Il avait l'air assez inquiet. Il est donc parti aux toilettes pour décrocher. Comme il mettait du temps, je l'ai suivi et sa voix m'a attiré vers une cabine. Je crois qu'il n'y avait personne dans les toilettes à part lui et moi. Pendant son appel, je l'entendais dire: " oui papa... Désolé je ne savais pas... Prochainement j'y veillerai à ce que ces organes soient vite transportés... Mais ce n'est pas moi qui ai tué ces hommes, je n'ai que ramené quelques organes que j'ai extrait de leur corps après les avoir brûlé... Oui c'est ce que je veux te faire comprendre... "
Non mais je rêve. Il a vraiment dit tout ça ? Il est sérieux ? Il me trompait depuis tout ce temps ?Me suis-je demandée.
Dès que j'ai entendu ces phrases de sa part, je voyais rouge. Je ne voulais plus rien entendre. Comment comprendre que je m'étais trompé à son compte ? J'étais perdu, complètement. Je n'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre. Zack ? Un trafiqueur d'organes humains ? Je ne voulais pas du tout l'accepter. C'était trop pour moi. Il n'avait donc pas de coeur ? Et à ce point ? Comment arrivait-t-il à fermer l'oeil avec de telles actes sur la conscience ? J'étais en train de me poser toutes ces questions jusqu'à ce qu'il finisse l'appel et sorte de la cabine. Quand il m'a vu à la fois dégoûté et en colère, il se mit à transpirer comme jamais. Il comprit que j'avais entendu sa conversation.
Zack: Ça va frère ?
Moi: Frère ? C'est à moi tu le dis ? T'es sérieux mec ? T'es sérieux ? Tu trafiques le corps d'autrui et tu me demandes si ça va.
Zack: Écoute ce n'est pas ce que tu crois...
Je ne pouvais plus l'entendre. Je me suis mis à le frapper, à le rouer de mes coups. J'étais dégoûté. Je ne voulais pas y croire. Notre amitié, c'en était terminé. Mais bien évidemment il ne sait pas laissé faire, il s'est défendu comme un chef. Des gens sont accouru pour nous séparer. Sans eux, sûrement que l'un d'entre nous serait de l'autre côté. On s'entretuait en fait.
On a fini au poste de police. Je n'ai pas osé dire ce que j'ai entendu. J'ai menti pour dire qu'il m'a trompé avec ma petite amie. Je ne sais même pas d'ailleurs pourquoi je l'ai couvert. Mais entre nous, je n'avais pas de preuves valables et je n'arrivai toujours pas à digérer cette information.
Une semaine ou deux plus tard, après notre dispute, il est venu me voir.
Zack: Hey mec. J'ai un truc à te dire.
Moi: Dégage de chez moi, je ne veux plus te voir. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans cette phrase ?
Zack: Écoute mon pote, c'est important alors ecoute-moi.
Moi: Tu te prends pour qui merde ? Je ne suis plus ton pote. Tu m'as trahi. Tu m'as menti. Et puis sérieux comment tu peux faire ça ? Comment ?
Zack: Tais-toi putain et écoute moi. C'est une question de vie ou de mort. Sûrement la mort.
Je me calme des qu'il sort le mot mort.
Zack: En fait, mon père est un trafiquant de drogue, d'armes et d'organes humains. Tu imagines déjà sa richesse n'est ce pas ? Mais il focalise son business sur les hommes. Parce que il en bénéficie plus et c'est une... Une passion pour lui.
Pardon ? Passion ?
Zack: Je lui ai dis que tu es au courant pour ses affaires et pour notre bagarre. Évidemment il te recherche pour m'avoir touché comme je suis son fils unique. Mais ne t'inquiète pas, je lui ai interdit l'accès de te toucher parce que jusqu'à présent tu comptes pour moi. Que tu me crois ou pas n'est pas mon problème. Et maintenant vu qu'il ne peut pas te toucher il peut avoir accès à un proche à toi.
Moi: T'as dit quoi ? Qu'il me tue s'il veut mais qu'il n'ose pas toucher à un de mes proches surtout pas à ma famille. Je te le répète. Parce que je ne voudrais pas avoir la mort d'un être cher à moi sur la conscience toute ma vie.
Zack: On verra. Je ne peux rien te promettre mais je verrai ce que je peux faire.
Moi: Tu n'es qu'un grand malade Zack. Je regrette tellement de t'avoir rencontré. Tu me dégoûtes du plus profond de mon coeur.
Zack: Arrête, me fâche pas mec. Sinon tu vas le regretter. Ce jour là, au lieu d'attendre sagement que je vienne, tu as choisi de me suivre aux toilettes et maintenant voilà le résultat de ton choix. A toi de l'assumer.
Moi: Sors de chez moi avant que je te défonce la gueule. DÉGAGE !
Zack: Attention tu n'es personne pour me parler ainsi. Tu n'as aucune idée sur le pouvoir que je détiens dans le trafic alors pèse tes mots et parle moi bien.
Moi: Te parler bien ? Tu te fous de moi oui ! D'ailleurs je le répète, je regrette de t'avoir connu, d'avoir été ton pote. Si je pouvais te tuer de la pire des manières, je te jure que je le ferai. Maintenant dégage de ma vie Zack. DÉGAGE MAINTENANT !
Zack: Ah bon ? Ok, c'est bien. Tu verras mec, tu verras.
Et il sort de chez moi. J'étais tellement énervé que je me suis mis à pleurer. Je sais je suis un homme mais j'étais faible en ce moment. Je ne sais pas quoi faire. J'étais dépassé par les événements. Je n'ai même pas pu fermer l'oeil cette nuit. J'étais mort intérieurement.
Les paroles de Zack ont commencé à me hanter depuis ce jour. Ses paroles à l'appel et ses paroles la dernière fois que je l'ai vu.
Fin du Flash-back.
Hey, ça va ? J'espère que mon histoire ne t'ennuie pas. Merci de la partager.
Bonne lecture pour la prochaine partie. 😘

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QUI ES-TU ?
RastgeleNigma est une jeune fille qui après son bac à décidé d'abandonner les cours pour épouser un homme mystérieux dont elle a connaissance depuis seulement un an et donc... J'étais vraiment heureuse qu'il me fixe la bague au doigt ce soir là. Je n'arriva...