Et ça va bientôt faire un an. Un an que j'ai posté les premières parties de ce truc que j'avais appelé « Ces maux d'amour », sans trop savoir pourquoi. Un an, ou j'étais postée devant mon téléphone, dans le noir, avec seule la lumière de la lune pour m'éclairer. Recroquevillée dans mon lit, à ne plus pouvoir m'arrêter de pleurer. Et m'endormir comme ça, en fixant les étoiles à travers mes larmes, à fixer son étoile. Et ça, c'était très très important pour moi. Surtout dans la première semaine de sa disparition.
Et je crois que je n'ai jamais été vraiment très claire à ce sujet, alors c'est le moment de l'être.
C'était mon ami. Bien plus, même. C'était celui que j'ai toujours aimé, celui que tout le monde a toujours aimé. Et après son départ dans un monde que j'espère meilleur, c'est celui pour qui j'ai fais des choses folles. Celui pour qui j'ai fais des choses atroces. Comme tirer sa mère de son cercueil, alors qu'elle hurlait et était accrochée à lui si fort qu'elle y a laissé des marques de griffures sur le bois vernis. Celui pour qui je me suis littéralement effondrée sur le carrelage glacé de ma cuisine. Celui pour qui j'ai menti à mes parents. C'est lui, et c'est tout.
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Ces [maux] d'amour.
Non-Fiction"Tout est en désordre. Les cheveux. Le lit. Les mots. La vie. Le cœur." Jack Kerouac. Mon ami est mort dans de terribles circonstances. Vous allez parcourir ici quelques centaines de mots que j'ai écrits à des heures avancées de la nuit, seule, da...