prise au dépourvue

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Il me veut, je le veux. Maintenant étendue dans son lit, que je venais à peine d'abandonner, lui sur moi, ses lèvres contre les miennes. Nos corps qui se touchent, notre souffle de plus en plus fort. Il me veut, autant que je le veux. Il m'embrasse dans le cou, je j'émis. Je n'arrive pas à analyser ce qu'il ce passe, ça ce passe, c'est tout.

Il enlève mon t-shirt tout en continuant de promener ses lèvres sur mon corps. Je réalise que j'ai une brassière sport, donc, sans rembourrage. Je me sens soudainement gênée, sachant que ça ne compétionnerait jamais à ce que porte ma sœur... Sans oublier que je n'ai pas sa taille de poitrine. Mais il continue de m'embrasser, en baladant ses mains sur mes petits seins, qui doivent surement pointer dans ma brassière.

Il descend de plus en plus sa main, glissant sur mon ventre, s'arrêtant juste en haut de mes pantalons, qu'il commence à détacher. Je commence à paniquer, je ne me sens plus prête, je pense a ma sœur, a ma virginité. Je me sens soudainement effrayée et dégoutée.

-Je ne veux plus. Dis-je plus fort que je l'aurais cru, cessant de bouger complètement.

Il se recule et me regarde dans les yeux, n'étant pas certain de si je suis sérieuse ou non. Je remarque qu'il se sent également coupable.

-Je suis désolée. Dis-je pour répondre à son questionnement. Il vient donc s'assoir près de moi, sans dire un mot. Nous restons un bon moment comme cela, sans se regarder.

-J'ai cru pouvoir t'aider à te sentir mieux Sarah...

Je me recule soudainement, insulté de ce que je viens d'entendre.

-Non, je ne voulais pas coucher avec toi que pour ça, définitivement on se désire, mais tu m'as dit que tu ressentais le besoin de le faire, et quand tu t'es pointée ici, j'ai cru que je pourrais faire ça avec toi.
-Tu te moques de moi, dis-je encore plus offusquée.
-Si tu ne veux pas le faire, je retourne dormir dans le salon, si tu le désires, l'offre tient. Je réfléchis une seconde.
-Tu peux aller dormir dans le salon.

Il me regarde droit dans les yeux pendant quelques secondes, puis quitta. Je me relaisse tomber sur le lit, soudainement extrêmement épuisée. J'ai presque couché avec Bastien. Je le voulais et il me voulait. Je ferme les yeux et m'endort quelques secondes plus tard.

11h32, j'entends des voix vagues dans le salon, quelqu'un d'autre est là.

-Non attend, elle ne se sentait pas bien je te jure, je l'ai laissé dormir dans mon lit, j'ai dormi dans le salon tu ne le vois pas?
- Laisse moi entrer! Crie-t-elle en cognant a la porte de la chambre, sans même avoir tester la poignée.

Elle entre finalement, puis s'arrête soudain, réalisant que ses accusations étaient stupides.

-Tu viens on rentre?

Il me prit quelques instants avant de réaliser ce qu'il ce passait réellement, que lorsque je réalisa, je sursauta, bondissant du lit, les jeans détachés et qu'avec ma brassière.

-Mhh.. Pourquoi tu as détaché tes pantalons? Pourquoi n'as-tu pas pris la peine de les enlever au complet?

Je regarde Bastien alarmer, lui laissant savoir que je ne saurais quoi dire pour ne pas nous dénoncer.

-Elle ne se sentait pas bien je te l'ai dit, elle avait vraiment besoin de dormir. Je te jure, elle a ronflée toute la nuit. Dit-il en riant un petit peu, pour rendre le tout légèrement plus crédible. Pendant une seconde elle hésite, puis me relance :
-Tu viens on rentre?
-Oui

L'extaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant