Venatici daemon [MHA]

Chapitre 5 (part 2)

PDV: Apolline

-Qui est Venatici ? me demande froidement Aizawa.

Je ne peux réfréner un frisson et bredouille :

-C'est... euh... compliqué à expliquer...

-Si tu ne veux pas expliquer, on te livre à la police, dit simplement ce dernier.

Je déglutis difficilement, lève la tête et respire une grande goulée d'air.

-Venatici est à la tête de l'association qui m'a kidnappé.

-C'est le gang sur lequel vous enquêtiez ? m'interroge Mirio.

-Non.

Je regarde Aizawa.

-D'ailleurs si vous avez fait attention, vous qui avez enquêté sur les agissements du gang. Vous avez surement remarqué qu'ils ont arrêté d'agir. Et ce tout simplement car Venatici a décidé de les éliminer.

-Tu es en train de dire que Venatici les a, elle-même, tous tués ? s'étonne Tamaki.

-C'est plus compliqué que ça... Ce n'est pas Venatici qui les a à proprement tués. Elle n'a pas... d'enveloppe corporel... Ce sont surement ses hommes de mains qui ont dû le faire.

-Qui ont dû ? reprend Aizawa.

Je soupire.

-Je suppose. Dois-je vous rappeler que je ne me souviens pas de ce qui s'est passé en un peu plus d'un an ? Mais... j'avais tout de même des instants de lucidité, ce qui fait que je me souviens de quelques petites choses, cependant ça finissait toujours pareil...

-C'est-à-dire ? demande la personne habillée en noir soudainement intéressé.

Je me sens honteuse et un peu minable... et dire que je devais devenir une pro 1 mois et demi plus tard...

-Apolline ! s'énerve Aizawa.

...

-Venatici reprenait possession de mon corps.

___ Gros blanc.

-C'est aussi pour ça que je me suis enfuie. Si elle été revenue, elle aurait sans doute tué beaucoup de personne et je ne voulais bien sûr pas que ça arrive.

...

-En parlant de ça, est-ce que je serais déjà venue dans cet hôpital ? J'avais une impression de déjà vue.

Tamaki écarquille les yeux comme si ce que je venais de dire lui parait à présence tout à fait logique.

-Puisque tu en parles, j'enquête avec mon agence sur un trafique d'organe qui aurait lieu ces deniers temps. Et cet hôpital fait partie des victimes recensé.

Je le regarde, horrifiée. J'ai envie de vomir tellement ça me dégoute. Mon corps a été utilisé pour faire « ça » ? Je me lève, toujours sous le choc, et ai un haut le cœur. Aizawa le remarque et me mène à ses WC. Là-bas, je vomis ce que m'a donné l'hôpital ce matin. Je ne peux empêcher mon esprit d'avoir des images les plus affreuses les unes que les autres.

Je sens la main d'Aizawa sur ma tête qui essaye de me calmer, dire qu'il y a à peine quelques minutes on a failli se battre...

-Ça va ?

-Désolé...

-Viens te rincer la bouche.

J'opine du chef. Je me lève encore tremblante et le suis jusqu'à l'évier de sa cuisine. Cette dernière est sobre et plutôt moderne. Les couleurs sombre me plaisent bien et tout est plutôt bien rangé.

Je me rince et mets mes mains sur le plan de travail, devant l'évier, je reprends mon souffle.

Venatici est vraiment une ordure de première classe. Elle me le payera un jour.

-Apolline viens t'assoir.

Aizawa me coupe dans mes réflexions. J'hoche la tête et le suis de nouveau vers le canapé. Tamaki me regardent d'un air désolé. Je lui fais signe que ce n'est rien, il ne pouvait pas savoir que j'allais réagir comme ça. Je finis par m'assoir et regarde les trois garçons.

-Qu'est-ce que vous allez faire de moi ?

Mirio et Tamaki ne savent pas de quoi dire et se regardent.

-Je pense, déclare Aizawa, que le mieux à faire pour l'instant est de te protéger.

-Si la police la retrouve, enchaine Mirio, elle risque de partir en prison sous haute surveillance et de ne plus pouvoir se justifier. Mais... nous aussi on risque gros.

-Et si elle nous ment ? questionne Tamaki.

Touché...

-Pas faux, murmure Mirio pour lui-même et enchaine, il faut qu'on se protège et qu'on la protège. D'ailleurs Apolline, Mirio me regarde, comment tu as fait pour utiliser ton alter avec les menottes ?

Ah.

-Euh...

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Voilà la fin du chapitre 5 ! J'espère qu'il vous a plu !