Venatici daemon [MHA]

Chapitre 8

PDV : Aizawa

Ça va bientôt faire 2 heures que les garçons et Apolline sont partis. J'espère qu'il n'y a pas eu de problème.

Apolline m'a l'aire pleine de ressource. Ce qui est positif pour un héro mais moins lorsque la personne est un vilain en cavale. D'ailleurs j'espère qu'elle ne va pas foutre le bordel chez moi, je déteste ça ! Déjà que je l'héberge, même si par souci de sécurité il vaut mieux que ce soit moi qui la surveille, ça me fait bien chier.

...

En plus elle n'est pas stupide... Elle avait raison quand elle disait que je m'en voulais de sa disparition.

Je suis un héro et je ne suis même pas foutu de suivre une gamine de 17 ans !

Sérieusement... Comment je fais pour encore pouvoir être prof ?

De plus si ce qu'elle nous a dit est réel, elle a dû vivre un enfer.

Je m'accoude à mon plan de travail et entend mon téléphone vibrer. C'est un message de Mirio. Il dit qu'ils rentrent à l'appart. Mon instant de répit va bientôt se terminer. D'ailleurs... Apolline n'a pas mangé de la journée... !

C'est fou j'en parle comme d'un chien.

Tenant toujours mon téléphone, je regarde mes mails. Nezu devait m'envoyer une fiche d'inscription pour la gamine. Ce qu'il a fait. Je devrais commencer à la remplir. Plus vite je le fais plus vite je pourrais dormir.

PDV : Apolline

Mirio m'énerve depuis 10 minutes !! Je vais le taper ! Mais vraiment !! Je ne réplique même plus et essaye de ne pas rire. Ce qui est très compliqué avec ce

CONNARD.

Hmm...

Pardon.

Bref, nous sommes en bas de l'immeuble dans lequel je vais dormir ce soir. Mirio dans sa gentillesse qui touche des sommets décide de prendre les escaliers pour je cite « Nous détendre les muscles » ... Ce gars est taré, c'est officiel.

Nous commençons à montrer et Mirio prends les devants pendant que Tamaki et moi trainons à l'arrière. Le brun jurait entre ses dents pendant qu'il sollicitait ses muscles endoloris. Pour mon compte je me tenais fermement à la barrière et m'aidait de mes bras pour enlever une charge à mes jambes.

Après de longues minutes de souffrance nous arrivons à l'étage où le blond nous attend. Ce demeuré est en train de faire un footing sur place avec les sacs.

Increvables...

Tamaki sort les clés qu'Aizawa lui a passé au cas où il serait sorti lorsqu'on reviendrait, ce qui en a bien l'air vue que quand on tape, personne ne répond. Nous rentrons dans l'appartement qui est bien silencieux et pour cause, son propriétaire endormi la tête sur la table basse au milieu de papier devant son ordinateur portable. Je déclare dubitative :

-En fait c'est pour ça qu'il a donné un double de ses clés ?

-Ce prof a une capacité à s'endormir n'importe où valable à tout moment, m'informe Mirio.

-C'est pas possible... Soupire Tamaki mal à l'aise.

Je prends les sacs des mains de Mirio, les pose sur le canapé et pars vers la cuisine. Il doit bien y avoir des ciseaux quelque part.

-Apolline, m'interpelle le blond, je pense que nous devrions y aller.

-Euuh... pensez que c'est sécu' ? répondi-je peu confiante de ce que fera la personne endormie à son réveille.