Les Princesses ont beau être celles de plusieurs Royaumes
Elles ne peuvent régner sur nos cœurs,
Bien que leurs titres fantastiques soient royaux,
Elles n'ont aucun droit sur nos bonheurs,
Nous ne sommes pas les fervents serviteurs de leurs vies,
Nous sommes les malheureux, tous ceux qu'on honnit,
Car nos sentiments sont impurs, on ignore leur sincérité,
Et en nous s'écroule, l'espoir d'être aimé,
Les Princesses sont belles mais elles nous volent tout,
Les droits n'existent plus, ils n'appartenaient qu'à nous,
À présent elles assoient leurs pouvoirs inaliénables,
Sur nos cœurs détruits et nos souffrances insupportables...
Belles Enchanteresses, qui envoûtent nos cœurs,
Se croient plus grandes, que tous nos malheurs,
Qui ne nous croira jamais, quand on criera,
Qu'elles sont perfides, et que vous les aimez pour cela ?
Les Princesses règnent en Reines sur nos soupirs infinis,
Elles se nourrissent de nos langueurs, puis elles en rient,
Insouciantes femmes nobles, qui se fichent de nos chaînes,
Elles seraient en or qu'elles nous témoigneraient de la haine...
Nos complaintes les font rire, et elles s'en vont, sans un regard,
Nous faisant mourir de honte, et puis de désespoir,
Leurs chevelures seules exposées, nous rappellent avec cruauté,
Qu'elles nous ont tourné le dos, qu'elles ne reviendront jamais...
Les Princesses sont appelées, à régner sur la Terre,
Et nous nous sommes battus, avons croisé le fer,
Malgré tous nos efforts, elles nous ont assujettis,
Vaincus par ces Sirènes, nos cœurs se sont épris...
Nos cœurs éprouvés, vendredi 22 mars 2019
Stella Ewenn Asloïda
VOUS LISEZ
Oaristys Étoilée
PoesíaOaristys, n.f : Conversation tendre. Fais de mon âme des cendres. Invoque les mots, emplis-moi de passion, Emporte mon esprit dans un tourbillon... Mes yeux se ferment sous tes caresses verbales, Les Étoiles effacent mes larmes sales, Je sais brille...