Oaristys, n.f : Conversation tendre.
Fais de mon âme des cendres.
Invoque les mots, emplis-moi de passion,
Emporte mon esprit dans un tourbillon...
Mes yeux se ferment sous tes caresses verbales,
Les Étoiles effacent mes larmes sales,
Je sais brille...
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S'il-te-plaît, regarde-moi dans les yeux.
Aujourd'hui, c'est moi qui te le demande.
J'ai envie de plonger dans cet océan bleu,
Aujourd'hui, c'est moi qui te le demande.
Que vois-tu au-delà de l'horizon ?
Dis-moi, je suis trop petite pour regarder,
Qu'y a-t-il donc par-dessus les rayons ?
Le soleil n'est-il là que pour m'aveugler ?
Fais-moi confiance, je te dis que j'ai confiance.
Je veux bien danser, il faut juste m'expliquer.
Tu lanceras la musique, et tout prendra sens
Quand tout nous emportera vers l'éternité.
Comprends-tu l'euphorie qui m'habite ?
Je veux tournoyer sans obstacle, sans barrière.
Si tu le veux, dansons encore plus vite,
Je ne jetterai pas un regard en arrière.
Laisse mes mouvements être amples et ma vie s'étioler.
Comprends-tu mon désir viscéral de liberté ?
La musique résonne en moi, et je dévore
Sans peur tes yeux nimbés de lumière d'or.
Je sens nœuds et frissons parcourir tout mon corps,
Il est libre, il s'exprime, je m'exprime, je revis,
Je me suis retenue de danser à tort,
Car je vois bien qu'aujourd'hui, je reluis.
Glisse donc tes fins doigts entre les miens,
Et danse, danse avec moi, qu'importe si l'on tombe,
Parce que ce que je sens, ce sont nos mains,
Qui se tiennent doucement tout loin des ombres...
S'il-te-plaît, regardons-nous dans les yeux.
Aujourd'hui, pour toi, je veux bien essayer,
De soutenir ce regard sans sourciller,
Oui, je t'aime, mais est-ce un aveu ?
Mes pieds nus ne font aucun bruit tandis que je vole,
Sautant d'un motif à l'autre, évitant d'autres couleurs,
Je joue. Sauf qu'aujourd'hui, je veux jouer avec toi,
