En proie aux vagues frémissantes de mon cœur,
Plongée à l'aveugle, apnée pendant des heures,
Je sombre dans les fonds marins, fonds de mon âme,
Noyade insoupçonnée du galérien qui rame.
Puis, course interminable entre les herbes hautes,
Jungle de mon esprit, un animal sauvage,
Fougueux, impétueux, ce n'est point de sa faute !
Nombreux crocs ensanglantés, cœur non sans dommage...
Tirades dithyrambiques très inutiles,
Des mots hypocrites, éloges bien trop futiles,
Ils sont très loin, les vents qui me faisaient rêver !
Âme forcée de se maintenir en apnée.
Des paroles noyant mon souffle dans le gel
Glace craquelée, perlée de larmes de sel
Peur au creux de mes os, ignoble froid mordant,
Les lendemains ne sont sûrs qu'au soleil levant...
Des dagues brisent ma colonne vertébrale
Esprit déchu, pieds entremêlés dans le sable
Hégémonie de la haine, peurs abyssales
Des yeux perdus par tout ce qui les accable
À force de conciliabules et de critiques
Labyrinthe devenu grand, piège dément
Le bruit de la tempête est devenu supplique
Âme, Cœur, Esprit ont oublié le sens du Temps...
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Oaristys Étoilée
PuisiOaristys, n.f : Conversation tendre. Fais de mon âme des cendres. Invoque les mots, emplis-moi de passion, Emporte mon esprit dans un tourbillon... Mes yeux se ferment sous tes caresses verbales, Les Étoiles effacent mes larmes sales, Je sais brille...