J'avais déjà les yeux dans les Étoiles...
Même quand mes pieds étaient sur Terre.
Alors pendant que je dessinais sur la toile,
J'imaginais des mondes de lumière.
J'étais un rêve qui ne s'arrête jamais.
Un rêve qu'on vit même éveillé.
Et j'en créais des planètes, sans m'arrêter,
Pour laisser mes cauchemars de côté.
De mes mains je façonnais monts et rivières,
Traçant le trait qui les immortaliserait.
J'en oubliais le soir qu'on n'était plus hier,
Bien souvent, mes cartes me portaient à minuit passé.
Je me réfugiais dans les mers du Sud
Quand le froid menaçait de m'enlacer trop fort,
Quand la chaleur étreignait mes études,
Je dessinais les montagnes gelées du Nord.
Ces planètes, mes planètes, étaient mon Univers,
Le seul qui jamais ne me trahissait.
Je suis donc montée dans mon vaisseau de verre,
Pour m'enfuir les visiter.
Parce que, transportée par l'éternel du cosmos,
Je vibrais de ce désir de rêver éveillée.
Alors j'ai fui, fui, du Mal les colosses,
Pour vivre une aventure étoilée.
Rêve étoilé, dimanche 28 juillet 2019
Stella Ewenn Asloïda
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Oaristys Étoilée
PoésieOaristys, n.f : Conversation tendre. Fais de mon âme des cendres. Invoque les mots, emplis-moi de passion, Emporte mon esprit dans un tourbillon... Mes yeux se ferment sous tes caresses verbales, Les Étoiles effacent mes larmes sales, Je sais brille...