Tout au départ
Rien n'était noir
Tout était blanc
Comme les enfants
La pureté régnant en maître
La liberté d'être ou de ne pas être
La lumière jaillissant des fontaines
Un joli monde dépourvu de haine
Le blanc immaculé sur des peaux d'anges
Des bagues d'ivoire ornant leurs phalanges
Des pieds nus dénués de toute blessure
Un joli monde où personne ne construirait de murs
À l'ère des Mauvais Temps
Tout était noir
Rien n'était blanc
Comme les miroirs
Il y avait ces cascades d'eaux pourries
Du sang à terre, les veines glacées
Des dalles encrassées, ville torturée
Et une souffrance de l'esprit
Des êtres tremblants à terre et la souffrance dans leurs yeux
Mes mains couvertes d'entailles et de la peur dans mes yeux
La Mort m'enserrant dans ses bras et me murmurant
Que les Ténèbres ont vaincu et que j'ai tout perdu
Quand ce fut fini
Rien n'était noir
Rien n'était blanc
Tout était gris
Gris d'un monde normal dénué de sensations
Poussière de gens normaux sans émotions
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Oaristys Étoilée
PoesíaOaristys, n.f : Conversation tendre. Fais de mon âme des cendres. Invoque les mots, emplis-moi de passion, Emporte mon esprit dans un tourbillon... Mes yeux se ferment sous tes caresses verbales, Les Étoiles effacent mes larmes sales, Je sais brille...