Chapitre 6 - Un peu de calme

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Me voilà en vacances d’automne, je suis sur un fauteuil, le regard focaliser sur les arbres aux feuilles jaunies et tombantes. L’automne est une saison que j’aime beaucoup, la fin de la vie pour certains végétaux, les températures qui redescendent progressivement, les nuits un peu plus longue. Et surtout, d’ici peu, les feux de cheminées le soir avec un bon livre. Oui l’automne laisse place juste après, à ma saison préféré : l’hiver.

Voilà maintenant un mois et demi que les cours ont commencer, je m’accroche difficilement pour être présente, les nausées et boules aux ventre sont constantes en semaines, il n’y a que les week-ends où je peux souffler, ses quelques jours de repos me feront du bien, j’en suis persuader.

Je profite en même temps de ses vacances pour continuer mes cours supplémentaires par correspondance. Si je pouvais, j’aurais demander à avoir des cours uniquement comme ça, cela me faciliterait beaucoup la vie, plus de pression, plus de menace, plus de violence. Mais ce serait comme si ils avaient gagner contre moi, et il est hors de question que je leurs laisse ce plaisir, il faudrait quelque chose de très grave pour que j’abandonne. C’est vraiment ma dernière option avant de commettre l’irréparable.

Je m’acharne dans mes cours le soir lorsque je n’ai plus rien à faire, m’occupe des langues étrangères les week-ends grâce à Sebastian, je dois occuper ma tête, n’empêcher de réfléchir, de faire le point sur ma propre vie.

Sebastian, c’est sûrement le seul qui sache absolument tout de ce qu’il se passe dans ma vie, il m’a conseillé, au départ, d’en parler au proviseur, mais à la suite du passage du défilé en sous-vêtement, où rien n’a été fait d’ailleurs, il a abandonné l’idée.

Nous nous sommes jamais vues tous les deux, préférant parler via mails, et ce n’est pas plus mal, je penses que je serais beaucoup trop gêner pour lui parler face à face. Il sait tout ce qu’elles me font subir, je penses que c’est une raison pour tout faire afin de ne pas croiser sa route dans le monde réel. Je n’ai pas envie qu’il me juge, surtout pas lui.

Pour améliorer mon espagnole, Sebastian m’a donner un lien pour une série colombienne en VOSTFR La Reina Del Flow une magnifique histoire et des chansons lourdes de sens, je n’ai pas pu m’empêcher de télécharger quelques chansons de cette série.

Là où il m’aide beaucoup, c’est sur les réseaux sociaux, il m’a aider à clôturer mes comptes Facebook et Twitter, la dernière fois que je me suis connecter sur l’un, comme sur l’autre, j’ai eu le droit à de multiple menace, des insultes en tout genre et un nombre incalculable de rumeurs sur ma famille et moi.

Au départ, je signalais tout ça, mais ils finissaient toujours par revenir, créant des pages, des groupes et des discussions sur moi. J’en ai eu marre de voir ce genre de chose, alors je préfère partir de ses plateformes, ça ne vaut pas le coup de m’attarder là-dessus.

Si je n’ai plus de comptes, ils arrêterons peut-être, non ?

La seule chose qui me reste sur internet, est mon compte mails, je trouve ça bizarre d’ailleurs qu’ils ne m’aient rien envoyer dessus.

D’ailleurs, alors que je regardes mes différents courriels, je vois celui que vient de répondre mon frère concernant Thanksgiving.

De : Darryl
A : Nazélie
Coucou princesse,
Je suis content que tu prennes soin de toi pour les vacances, même si je sais que tu travails encore tes cours, évite d’en faire trop, sors, amuse-toi au maximum, voit tes amis, en bref, vie ta vie d’adolescente !

De mon côté, un projet est un train de germer, celui d’ouvrir mon propre garage, mais après, c’est encore tout un projet, il faut que je trouves l’Etat dans lequel je veux aller, si ça convient à mes amis, regarder la concurrence sans parler du local et du matériel, un bon paquet de recherche avant de commencer véritablement la vie active !

Toutes ses recherches doit sûrement te faire comprendre que je ne pourrais pas être présent pour Thanksgiving et je m’en excuse énormément petit cœur, ne soit pas triste pour ça, nous arriverons à nous revoir ! D’une manière ou d’une autre.

A très bientôt petit ange,
Ton grand-frère qui t’aime.

Je m’en doutais, sans que je ne cherches à comprendre, je me doutais qu’il ne viendrait pas, ce n’est pas comme si j’étais habituée maintenant, je dois juste faire avec.

Enfin, avec tout ça il ne viendra pas, mais il y a tout de même mes parents, ce n’est pas comme si je me retrouvais de nouveau seule. C’est sur ses pensées que je réponds à mon frère avant d’ouvrir une page internet, et que je replonge dans mes cours pendant quelques heures encore.

Autant à ce que ses heures de libre soient bénéfiques !

Je Réussirais [Sous Contrat D'édition]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant