Les Carmidor : mes intentions

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J'ai toujours été fan de fantasy. Depuis très jeune, c'est ce genre-là qui m'a le plus faite vibrer, que ce soit en termes de lecture ou d'écriture. C'est d'ailleurs ce genre-là que j'ai le plus écrit, adolescente.

Mais en devenant adulte, j'ai non seulement perdu le goût de l'écriture, mais j'ai aussi perdu l'habitude de lire. Résultat : mon image de la fantasy s'est retrouvée figée à celle de mes jeunes années. Autrement dit, une fantasy de littérature jeunesse, imprégnée de merveilleux, de politiquement correct, de bons sentiments et de trames très (trop ?) simples.

Il m'a hélas fallu attendre de découvrir Game of Thrones, début 2013, pour réaliser que la fantasy pouvait s'adresser à un public adulte et exigeant, à la recherche d'intrigues puissantes et qui interrogent.

Bref, je suis tombée amoureuse de cette fantasy historique et profondément intelligente, et c'est ce qui m'a donné envie d'en écrire.

Vous l'aurez compris, ici, on parlera de mes intentions en écrivant Les Carmidor, de mes choix scénaristiques et de mes partis pris. Tout ce qui forge l'identité de ce roman, en somme !


Les dragons font du compost, le surnaturel va dans le bac jaune et la magie, avec les déchets ménagers

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Les dragons font du compost, le surnaturel va dans le bac jaune et la magie, avec les déchets ménagers

Pour 95% des gens, la fantasy, c'est forcément un genre qui comprend du surnaturel. Qu'il s'agisse de magie, de créatures mythiques, de dieux qui s'impliquent dans les affaires des mortels ou de forces maléfiques, on associe systématiquement ce genre à l'acceptation de ce qui nous semble irrationnel.

En cela, Les Carmidor est un roman fantasy bâtard. Il est bien plus proche de l'historique que de cette conception-là de la fantasy : si l'histoire ne se déroulait pas dans un monde inventé de toutes pièces, il serait d'ailleurs historique.

Ce n'est pas que je n'aime pas la magie (je lis des œuvres fantasy qui en comportent et j'apprécie beaucoup !) : c'est simplement qu'en y réfléchissant, je ne suis plus si sûre qu'il s'agisse de l'ADN de la fantasy. C'est, à mes yeux, un genre bien plus riche et diversifié qu'un simple cocktail d'éléments surnaturels sur fond de Moyen-Âge.

Aussi, j'ai fait le choix de n'inclure aucune forme de magie dans Les Carmidor. Les dieux demeurent de l'ordre de la croyance. Les seules créatures de mon invention (les népyrmes), bien qu'effrayantes, pourraient parfaitement avoir existé dans les profondeurs de nos océans. Et, par ailleurs, leur existence même demeure incertaine... sans compter qu'elles ne sont pas au centre de chaque élément de l'intrigue.

Les amateurs de merveilleux n'apprécieraient probablement pas Les Carmidor, que ce soit dit !


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