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Le petit déjeuner se passa silencieusement et je me surpris à apprécier ce silence qui n'avait rien de la solitude dans laquelle j'avais pris l'habitude de me refugier, je profitai de ce moment pour mieux observer mon avocate et je dus reconnaitre qu'elle était plutôt pas mal dans d'autre circonstance j'aurais probablement tenté un rapprochement. Cette idée me fit sourire mais en relevant les yeux je me retrouvai face à ses billes émeraude, grillé.
Nous finîmes de manger et lorsque ma mère commença à se lever je compris qu'il était temps de passer au chose sérieuse, mon père nous dit d'aller s'installer dans le salon où nous serions plus confortable et je pus remarquer que plusieurs dossier de l'affaire était déjà éparpiller un peu partout sur la table basse:

- Je vais aider ta mère je vous laisse. Nous prévint mon père

Aucun d'entre nous réagi jusqu'à c qu'elle s'asseye et m'ordonne avec son regard de faire comme elle:

- Bien nous pouvons commencer, tout d'abord j'aimerais que vous me donniez votre version de ce qui c'est passé.

Je la regardai avec étonnement, ma version? Personne ne me l'avait demandé cette remarque me fit sourire et je commençai à lui raconter tout en essayant d'être le plus précis possible, pendant que je lui parlait je l'observé elle semblait hésitante comme si elle pensait que je mentais mais son expression changea tu tout au tout quand j'avais presque finis:

- Attendez répéter la dernière phrase.

Je lui fis un regard comme pour lui dire " c'étais pas assez clair" d'une manière assez arrogante:

- S'il vous plait c'est important je crois tenir quelque chose qui pourrait nous faire avancer.

Je fronçai les sourcils. Comment pouvait-elle avoir quelque chose alors que j'avais déjà repassé tout ce qui s'était passé au peigne fin. Je suis probablement plus affecter par cette situation que je ne veux bien le montrer, je décidai alors d'obéir encore… pourquoi je me sentais toujours obligé de lui obéir il va falloir que je change ça:

- J'ai dis que mon chef Madara Uchiha m'avais dit " t'es fait comme un rat Nara j'ai enfin réussi à me débarrasser de toi."

Elle détourne le regard et semble noter quelque chose dans son bloc-notes. Quand à moi je me pausais pour la première fois ce que pouvait bien vouloir dire mon ancien boss. Je suis si pris dans mes pensés qu'elle est obligé de me sortir des nuages par sa manière à elle c’est-à-dire en me frappant avec son bloc-notes, c'est vraiment une femme galère celle-là.

- Qu'est-ce que tu en penses toi? Demandais-je pour avoir un second avis sur la question

- Je pense que c'est louche et que Mr. Uchiha ne soit pas aussi net qu'il le prétend et toi qu'est-ce que tu en penses? Oh et dis moi aussi quelle était ta relation avec lui. Répondit-elle

Je pris quelque seconde pour réfléchir ce qui laissa le temps à mes parents de revenir avide de connaitre la suite eux aussi.

- Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est vrai qu'en y repensant il n'a pas l'air net et que notre relation à toujours été tendue et compliqué… il ne m'a jamais apprécié et m'a toujours rendu la tache difficile mais de là à l'accuser de tel sorte… je ne sais pas quoi en penser.

- Je vais te dire moi, cet homme n'est pas une personne bien je l'ai toujours dit et je le dirai toujours, j'ai le flair pour ces choses là. Intervint ma mère en brandissant son point haut et fort

- Je veux bien vous croire madame mais laisser moi me permettre… vous ne pouvez avoir un avis subjectif étant la mère de l'accusé mais je  suis ouverte à votre version. Expliqua Temari

- Ça ne sert à rien ma mère n'a jamais rencontré Madara et je n'ai presque jamais parlé de lui à la maison. Coupai-je d'un ton froid

Mes parents se retournèrent vers moi étonné de ma soudaine froideur mais un regard vers mon avocate confirma mes pensé, c'était ma parole contre celle du grand Madara Uchiha et encore ce n'était que des suppositions. Rien allait dans mon sens, j'ai été stupide de croire au parole de cette blonde il n'y a aucun espoir:

- Dites leurs la conclusion à laquelle vous êtes parvenue pour que nous pussions en finir.  Repris-je sans une once de chaleur dans mon regard

- Mr Nara, Mme Nara ça peut être dure à entendre mais nous sommes en très mauvaise posture aucune je dis bien aucune parties de cette affaires est en notre faveurs… vous étiez taché du sang de vos camarades et votre arme est celle qui a mis fin au jours de Kiba Inuzuka…

Un haut le cœur me prit à cette phrase et je réprimai tant bien que mal la grimace sur mon visage.
Elle reprit:

- Bien que tout semble contre vous je continuerais à vous défendre mais je ne vois que deux possibilité en tout cas pour le moment… plaider la folie où déclarez-vous coupable de cet acte abominable… dans les deux cas vous échapperez à la peine de mort mais si vous refusez…

Personne ne parlaient et cette situation me gênait de plus en plus, j'étais moi-même venue à cette solution, ma mère retenait ses sanglots de couler en vain alors que mon père c'était lever pour partir mais avant de quitter le salon il s'adressa à moi avec un regard suppliant:

- Je t'en pris Shikamaru je te connais ne fait rien de stupide et accepte l'une de ses deux possibilités, nous t'aimerons toujours même si personne ne veut croire à ton innocence…

Un sanglot l'empêcha de poursuivre et bien que je savais que leurs briserait le cœur je fis ce que j'avais à faire:

- Je ne mentirai pas… si mon destin est de mourir à la fin de cette histoire il en sera ainsi mais je me refuse d'apporter d'avantage de honte sur notre famille.

Je fermai les yeux refusant de me confronter au regards de mes parents j'entendis ma mère se lever puis me gifler d'une manière qu'elle seul connaissait:

- Tu seras toujours notre fils Shikamaru et nous nous moquons de ce que pense les gens, si tu prends cette décision ce n'est que par fierté et je ne te cache pas que je suis déçu.

Cette dernière réplique me fit mal je l'entendis rejoindre mon père et bien que je me forçait à rester les yeux fermer une main d'un douceur incomparable se posa sur la mienne me faisant ouvrir les yeux où perlait encore quelques larmes:

- Rien est encore perdu nous pouvons y arriver. Me susurra-t-elle avec douceur.

- Je ne crois pas au miracle, merci pour tout mais je pense que tu peux rentrer maintenait.

J'avais parlé avec une voix éteinte et encore une fois j'étais incapable de soutenir son regard, quel lâche. J'arrachai ma main à la sienne et quand sa chaleur quitta la mienne je me rendis compte d'à quel point elle pouvait être concerné et d'à quel point sa présence m'avait fait du bien pendant quelques instants.

pile vivre face mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant