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Encore une fois je me réveillai complètement en sueur après un cauchemar, je me passai les mains sur le visage tout en me levant je me dirigeais dans la sal de bain histoire de me rafraichir. J'en profitai pour réfléchir à la journée qui m'attendait, aujourd'hui aussi je devrai travailler sur le dossier et avec plus d'ardeur et de sérieux que les autre fois la première sentence étant demain. je ne pus retenir un râle à cette simple idée mais je me rappelai tout ce que nous avions déjà accompli.
Temari était allée se présenter au juges ainsi qu'au procureur pour prévenir du changement effectuer, elle en profita pour négocier plusieurs lieux où je pourrai me rendre tout en gardant le bracelet électronique, je pouvais désormais aller faire les courses et aller chez Temari pour ne pas trop déranger mes parents ils avaient ce pendant refuser la demande concernant la possibilité de me rendre à l'école de Miraï pour la ramener, la présence d'enfant inquiétant les autorités d'après eux j'avais un comportement violent et agressif, pour faire court ils ne voulaient pas que j'approche d'un lieux avec des enfants. Pff comme si j'étais un pédophile ou un truc du genre.
Mon appartement avait été confisqué pour chercher des preuves de mes crimes et même si rien n'avait été trouvé je ne pouvait pas y aller mes parents ont donc du aller faire le plein de vêtements et les faire ensuite fouiller par des agents de police trop méfiant.
Je continuais de me préparer tout en baillant, j'avais le temps Temari avait dit qu'elle n'arriverait pas avant treize heures. En arrivant en bas j'eu l'énorme surprise de voir Suigetsu qui avait l'air de m'attendre avec toujours autant de dégout dans le regard, rien n'a changé à ce que je vois.

- Salut, qu'est ce qui t'amène?

- Qu'est ce que tu manigances?

Je levai un sourcil sans feindre mon étonnement qu'est ce qui lui faisait croire que je préparais quelque chose, à moins que quelque chose se soit produit sans que j'en sois au courant. Devant mon silence il reprit de plus en plus agressif:

- Alors t'as perdu ta langue? Dans mes souvenirs tu avais bien plus de répondant, alors réponds-moi!

Il commençait à lever le ton et je voyais bien qu'il perdait toute patience mais je ne voyais vraiment pas de quoi il parlait, notre petit boucan attira l'attention de ma mère qui vint à notre rencontre avec un visage crispé par la colère mais elle n'eut pas le temps de parler que mon père l'a pris par le bras lui chuchotant que ce n'était pas leurs affaires et qu'ils n'avaient pas à interféré je le remercia du regard avant de me retourner vers mon ancien collègue:

- Je ne manigance rien du tout, mais si tu es venu jusqu'ici pour ça je suppose qu'il c'est passé quelque chose je me trompe?

- Fait pas comme si tu comprenais pas, tout es de ta faute.

Son ton est cinglant et je commence à m'inquiéter je le vois serrer les dents comme pour se retenir j'allais lui répondre quand son point attint ma joue droite me faisant pencher d'un coté il me saisit par le col et me plaque violement contre le mur derrière nous.

- Ecoute moi bien Nara tu es un criminel et rien d'autre ça ne changera pas alors lâche prise. À cause de toi Obito à des problèmes avec toutes l'équipe il refuse de se rendre à l'évidence sur la situation et il c'est fait prendre à chercher des informations confidentiel sur l'enquête il est à deux doit de se faire virer et de se retrouver avec un procès au cul alors je t'interdis de le mêler à tout ça c'est clair?!

Je n'avais jamais vu Suigetsu dans un tel état et bien malgré moi la colère me pris aussi pourquoi cet imbécile d'Obito c'était mis dans cette situation.

- Premièrement lâche-moi et deuxièmes Obito est assez grand pour faire ses choix

- Tout comme toi tu as été assez grand pour faire les tiens

Il s'était calmé d'un cou et il me lâcha doucement, je pris sa remarque comme un gifle ravivant la douleur sur ma joue tout en ravivant ma douleur dans le cœur me sciant les entrailles. Aucun de nous ne parla pendant un bon moment, notre échange c'étant terminé comme ça il commença à partir:

- Crois ce que tu veux Suigetsu, mais je suis innocent et Obito est un de mes plus cher amis je ne veux pas qu'il se retrouve dans la merde à cause de moi, alors excuse moi.

Il ne répondit rien bien qu'il se soit arrêter pour écouter il se contenta de reprendre son chemin pour partir dans un silence tombal, je pus tout de même le voir se détendre un peu, peut-être m'a-t-il cru j'espère en tous cas.

J'attendis treize heures avec flemme je n'avais aucune envie de parler encore une fois d'un sujet où personne n'était jamais d'accord mais je n'eu pas le choix quand elle arriva, et encore une fois nous fîmes une simulation de ce qui pourrait être dit demain, des choses que je devais dure où non, mais d'après Temari le procès se ferait en 4 séances, la première plus comme une présentation du cas, les deux d'après seront plus une études des différents témoins et preuves puis la dernière sera le jugement des jurés. Chaque séances sera espacé de environ deux semaines qui plus qui moins et toujours d'après Temari cela pourrait nous permettre de gagner du temps et donc de trouver des astuces ou combines. Personnellement je les trouve tous beaucoup trop optimiste sachant que la dernière fois que je suis sorti une ordre de civile a suivit notre voiture pour nous lancer toute sorte de chose et injures. Une claque derrière la tête me fit sortir de ma réflexion, Temari me regarde un sourcil levé j'en conclus qu'elle m'a pausé une question, je me contente de lui faire comprendre que je n'avais pas entendu, elle leva un sourcil et me répéta ça phrase:

- Je te disais de pas perdre espoir, et aussi t'as un costar pour demain? Faudrait pas que tu y ailles habillé n'importe comment.

- Bien sur que j'en ai prévu un, mais même si j'y allais en pyjama je serais quand même beau.

Étrangement j'étais d'une humeur taquine mettant de coter l'incident avec Suigetsu ainsi que mes mauvaises pensés et malgré que Temari fit comme si je n'avais rien dit je ne pu empêcher de sourire en ayant vu ses légères rougeurs apparaître, elle disparurent bien vite mais je fus plus qu'heureux de l'effet que je lui fit.

- Dis pas n'importe quoi et concentre toi un peu. Dit-elle en rigolant de gêne

Elle eut beau m'engueuler plusieurs fois je n'ai plus rien suivit de ce qu'elle pouvait me raconter, je me contentais de l'embêter et de faire quelque remarque sur ses rougeurs passé bien qu'elle continuait de nier et que je continuais de la taquiner. La bonne humeur et même de la joie s'infiltrèrent doucement dans mon cœur et je ne cessais de sourire comme un adolescent devant son béguin amoureux, j'aurais menti en disant qu'elle m'était indifférente, mais notre relation avait tellement évolué en si peu de temps qu'elle figurait dans les plus belle rencontre de ma vie bien que la situation, elle n'en faisait pas partit:

- Shikamaru, il faut vraiment qu'on travaille.

Mon prénom sortant de ses lèvres me fit frémir De la tête au pied, mais mon sérieux revint vite me faisant regretter le moment de bonheur passé:

- Pourquoi vu que je ne le gagnerais pas.

La claque partit d'elle même, et je ne pu que regarder Temari avec des yeux de merlan frit:

- Je commence à en avoir sérieusement mare de ta négativité Nara, et arrête de me regarder comme ça! Ce putain de procès tu vas le gagner et tu sais pourquoi? Parce que non seulement t'es innocent mais en plus t'es une personne bien avec une famille gentil et adorable et il est hors de question que tu leurs fasses du mal en perdant ce procès!

Encore une fois je fus incapable de dire quoi que se soit je ne pensais pas que notre relation ait évolué à ce point, je baissai les yeux ne pouvant soutenir son regard, ma bonne humeur ayant complètement disparu:

- Si ça continu sur cette lancer toi aussi tu vas en souffrir et ce n'est pas ce que je veux...

- Alors bats-toi... s'il te plait Shikamaru bats-toi, je crois en toi et je ne suis pas la seul.

Ses mains se pausèrent délicatement sur les miennes et cette fois se fut moi qui ait eu du mal à cacher mes rougeurs. Je pris sur moi pour lui faire un sourire, bien qu'il soit faux je me devais de jouer le jeux. Pour elle, pour eux.

pile vivre face mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant