1.

302 22 9
                                    

Je me revois 20 ans en arrière assis sur un banc devant chez moi guettant l'arrivée d'une personne très spéciale à mes yeux, quand je la vit mes petits yeux d'un noir ébène s'écarquillèrent de bonheur avant que je mette à courir aussi vite que mes jambes me le permettaient, ma brève course fut stoppé par un torse contre le quel je m'était précipité à toute allure un sourire enfantin collé sur mon visage cachant les légères rougeurs causées par ma course. L'adulte qui n'était autre que mon père devait être aussi heureux que moi à l'époque car il me prit dans ses bars musclés bientôt rejoins par ceux de ma mère qui avait assisté à cette scène des plus touchantes mais la chaleur et la joie que m'avait apporté se simple souvenir fut vite remplacer par la réalité un frisson me pris et je fus contraint de me lever car la position dans laquelle j'étais était inconfortable. Je me dirige vers les barreaux en acier et à peine ai-je touché le métal gelé que les derniers soupçons de chaleur qui avait traversé mon corps quelque instants auparavant disparurent, je me mis à regarder fixement le sol pris dans mes songes j'y étais tellement plongé que je n'ai pas entendu Suigetsu et l'homme qui me servait d'avocat arriver, ce n'est que quand l'homme d'état pris la parole que je rrelevai la tête vers eux:

- Mr Nara je vais être honnête avec vous cette affaire est perdu d'avance pour vous, il y a pratiquement tout qui vous inculpes... laissez-moi vous donner un conseil, profitez de votre famille et de vos amis, la première sentence aura lieux dans un trois semaines et vous serez assigné à domicile avec un bracelet électronique alors profiter de vos derniers instant de pseudo liberté...

Un silence pesant suit les mots de mon avocat et pendant que Suigetsu appose le fameux bracelet à ma cheville droite mon avocat repris la parole:

- J'ai failli oublier! Je suis l'avocat qui a été chargé de vous défendre par l'état contre l'état donc si vous voulez augmenter vos chance de réussite il vous faudrait changer d'avocat et si ça arrive contacter moi pour que je puisse transmettre le dossier complet à mon successeur sur ce je vous laisse la journée pour retourner chez vous et si vous ne me substituez pas nous nous verrons demain pour parler de l'affaire. Explique-t-il avec une incroyable franchise

- J'ai terminé. Dit Suigetsu avec hargne

- Déjà? Et bien dans se cas à la prochaine Mr. Nara. Me salut poliment l'avocat du nom de Saï avec un faux sourire collé sur son visage d'une pâleur extrême.

Je lui réponds faiblement, le fait que Saï me parle avec une telle franchise sur son point de vue m'a un peu déboussolé surtout que je m'étais fait la remarque dès notre première entrevue mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me pousse à prendre un autre défenseur pour que j'ai un minimum de chance pour m'en sortir.
Je suivis Suigetsu pour rejoindre la sortie où m'attendait probablement mon père, je slalomais entre les bureaux la tête et les yeux baissés sentant les regards mauvais qu'on me lançait, je me rappelle encore qu'il y à peine une semaine je franchissait la porte d'entré une paire de lunette sur le nez et un café fumant dans les mains je saluait tous ceux que je croisais avant de me faire gentiment réprimandé par Jûgo le concierge pour avoir par mégarde marché sur un point qu'il venait de nettoyer. Pris dans mes pensées je n'avait pas remarqué la horde de journaliste qui bien évidement étaient au courant de ma libération provisoire et avaient profité de l'occasion pour venir, je réussit tout de même à distinguer mon père qui m'attendait devant sa voiture et je pensai pouvoir admettre n'avoir jamais été aussi heureux de le voir qu'à cet instant c'est donc en cachant mon visage avec mes mains tout en ayant la tête baisser que je suivit mon ex collègue dans la voiture il devait nous accompagner pour mettre en marche mon bracelet.
Le chemin se fit en silence une fois arriver Suigetsu ne prit même pas la peine de rentré qu'il fit son travaille sur le seuil de la porte pour repartir rapidement. Cette fois en face de chez moi il n'y avait pas que des journalistes mais aussi des voisins ou même les familles de mes collègues tombé lors de se funeste jours, ils s'arrêtaient pour crier des insultes certains brandissaient même des panneaux avec écrit dessus avec de la peinture '' va au diable!!'' ''tu ne mérites rien d'autre que la chaise électrique!'' je sentis malgré moi un malaise s'emparer de moi faisant siffler ma respiration, mon père étant aussi observateur que moi me prit par le bras pour me pousser à l'intérieur de la demeure familial où comme par magie on ne pouvait plus entendre les cris des personnes à l'extérieur. Mon malaise se dissipa laissant place à la douce odeur qui flottait ainsi qu'à la chaleur qui me submergea me fesant presque craqué mais quand je senti les bras puissant de mon paternel ainsi que ceux frêle de ma mère m'entourer toutes les barrières que j'avais construites se brisèrent me laissant savourer se moment, moment qui fut interrompu par la phrase cinglante d'un de mes meilleures amis me lança:

- Je t'avais pourtant dit de pas devenir flic, pleurnichard.

J'ouvrit les yeux pour voir ceux bleus azures de Naruto qui me regardait avec malice je n'eu malheureusement pas le temps pour lui répondre que les trois personnes que je considère comme mes frères et sœurs me sautèrent dessus, je sentit les larmes d'Ino dans mon coup alors que Choji nous serait le plus fort possible entre ses bras.

- Que c'est bon de te revoir à la maison.

Les mots de ma mère s'évanouir dans le torrents de larmes qui nous pris à tous.

- Si on m'avait dit un jour que mon neveux préféré était un sensible je lui aurait ri au nez.

Cette voix je pouvais la reconnaitre entre mille et je pus voir à travers mon rideau de larme le sourire qui trônait sur les lèvres de la petite famille que constituait les Sarutobi.
Cette fois rien ne viendrait gâcher se sentiments de bien être qui me gagnait et qui m'avait bien trop manqué.

pile vivre face mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant