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Nous étions dans la voiture direction le tribunal, j'étais tout de même stressé moins que mes parents c'est sûr mais j'étais loin d'être serein, je sentis la tête de ma mère se poser doucement sur mon épaule et elle commença à fredonner une petite chanson que j'adorais dans mon enfance, elle me la chantait quand j'avais peur après un cauchemar ou quand je me sentais triste. Ce petit geste bien qu'il soit anodin et probablement involontaire de la part de ma mère me toucha au fond du cœur, elle avait refuser de monter devant à coter de mon père sous prétexte que son petit bébé avait plus besoin d'elle. Un sourire béat s'accrocha mes lèvres et je pris les mains de ma mère dans les miennes tout en lui susurrant a l'oreille:

- Nous nous rapprochons doucement du dénouement, soit patiente...

Elle me sourit avec cette lueur d'espoir qui ne quittait plus ses yeux depuis qu'elle avait rencontré Temari, il me plaisait de me dire que ça la réconfortait dans son choix. Je devais passer pour un bel imbécile à ses yeux, j'aurai l'honneur d'être l'un de ses premiers échecs professionnelles. Je ne pus retenir un petit rire en imaginant sa tête si elle savait à quoi je pensais elle m'aurait probablement réprimander et fusiller avec ses magnifiques yeux verts, pff me voilà entrain de penser à ses yeux heureusement que la télépathie n'existe que dans les films et les livres sinon j'aurais été mal.

Nous venions d'arriver que Obito nous rejoint avec un sourire réconfortant bien qu'il s'effaça bien vite en voyant deux agents m'entourer et se présentant comme accompagnateurs.
Ils nous escortèrent jusqu'à la salle du tribunal où je pus voir Temari plongé dans ses dossiers  qui nous sourit en nous voyant, elle salua mes parents pour rapidement se tourner vers moi:

- On y est… joues le jeu d'accord? Si tu as une attitude positive et confiante ça peut faire bonne figure alors fais de ton mieux. Me dit-elle avec force même si ses yeux me suppliaient

- Allons Temari, j'ai toujours une attitude positive. Dis-je avec un grand sourire

Elle me sourit puis rigola doucement en entendant le "baka" que ma mère avait malencontreusement laisser sortir.

- À ce que je vois c'est la bonne humeur ici, c'est bon signe. Dit Obito en s'approchant de nous

Je le regardais sévèrement me remémorant la dispute qu'on avait eu la veille par rapport à son comportement au travail, il dut comprendre car il passa sa main derrière la nuque de manière gêner en bafouillant quelque excuse. Je me détendis et lui sourit à mon tour:

- C'est normal je suis d'excellente humeur et en plus je suis né pour être positif dans les moments compliqués. Dis-je ironiquement

Temari leva les yeux aux ciel en disant qu'elle allait saluer Asuma et Kurenaï qui venait d'arriver, mes parents firent de même sans oublier une remarque de mon père sur mon comportement et une embrassade de ma mère en me souhaitant bonne chance.

- Qu'est-ce que tu fais ici Obito?  Tu n'es pas en mesure de prendre des congés…

- En fait j'ai été suspendu le temps de ton procès, j'y retourne quand tu auras gagner et que tu seras innocenté. M'expliqua-t-il mi embêter mi enivré par la confiance qu'il avait en moi

Je m'apprêtais a lui répondre quand il me coupa:

- Je suis désolé je ne pourrai plus t'aider de l'intérieur… mais je ne sais pas ce que tu as dis à Suig mais il semblait moins en colère je pense qu'il pourra nous aider.

- Imbécile ne te mets pas dans le pétrin pour moi je te l'ai déjà dit! Et quant à Suigetsu je pense qu'il vaut mieux qu'on évite de trop l'impliquer, merci mais je vais me débrouiller j'ai une excellente avocate j'ai confiance en elle.

Il me regarda bizarrement quand il se mit à rire:

- Et bah merde Naruto avait raison t'es complètement sous son charme.

- Je te demande pardon?!

- Tu vois je te l'avais dit, même Ino et Choji sont d'accord.

Je me retournai pour voir Naruto rigoler avec Obito, il se tut après un coup de la blonde qui me servait de meilleure amie pour qu'elle se précipite ensuite dans mes bras. Choji nous rejoins avec son éternel paquet de chips accompagné d'un sourire des plus sincère.
Tout le monde étaient là, toute les personnes qui compte le plus pour moi sont venues… une reconnaissance immense me parcourut et je ne pus que les suivre dans leurs bonne humeur,
à tel point que je n'avais pas vu que la sal commençait a se remplir:

- Mr. Nara je présume?

Une femme d'âge moyen s'était avancée vers moi pour me saluer, je répondis affirmativement à sa question pour la laisser continuer:

- Enchantée Tsunade Senju je suis l'avocate en charge contre vous et laissez moi vous dire que vous n'avez aucune chance.

Son ton étaient enjoué ce qui était en total opposition avec sa phrase, mais son sourire lui était carnassier et ses yeux me donnait la chair de poule, j'avais perdu toute ma joie et mon regard se fit plus dure j'allais répondre quelque chose d'un ton cinglant quand Temari mit sa main sur mon épaule et répondit à ma place:

- Temari Sabaku, son avocate et je vous pris de ne pas déranger mon client avant l'heure.

Sur le coup elle m'impressionna elle n'avait plus rien avoir avec l'avocate intentionnée et chaleureuse qu'elle m'avait montré, la blonde c'était transformée en un véritable bloc de glace qui répondait à Tsunade avec froideur et presque de la colère quant à ses yeux ils brillaient de malice et de perfidie comme pour dire à l'autre blonde que non seulement elle avait l'intention de gagner mais aussi de prouver sa supériorité professionnelle, une victoire par K.O.. J'avais maintenant l'impression que mon procès se transformait en un jeu entre Temari et Tsunade, T contre T c'en était risible.
Leur duel de regard fut interrompu par l'entré du juge qui intima le silence, une fois que tous furent silencieux il demanda à ce que tous le monde prennent place pour le début.
En allant m'assoir je jeta un dernier regard à mes proches qui avait fait tout ce chemin pour moi quand mon regard fut happé par ceux d'une personne que je ne voulais en aucun cas rencontrer, je venais de voir la femme de Kiba et j'eu simplement l'impression de mourir, l'air me manqua et mon cœur se serra avec force comme si une force invisible e comprimait soudainement. Temari qui se dirigeait elle aussi vers notre table remarqua mon état et me rassura avec un sourire, ça me permis de reprendre mes esprits pour me diriger au coté de Temari.

- Bien maintenant que tous le monde est assis nous pouvons commencer, je me nomme Danzô Shimura et je suis le juge en charge de cette affaire.

Le marteau alla taper contre le socle en bois prévu à cette effet pendant que Temari et moi échangions un énième regard l'un confiant et brillant, l'autre légèrement pessimiste et sombre.

pile vivre face mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant