Après la « guerre » avec Tony, Bucky était venu vivre chez moi.
J'étais son seul repère. Sa mémoire était revenue en partie mais il faisait toujours des cauchemars et certains événements étaient encore vagues.
J'essayais du mieux que je pouvais de l...
Cela faisait déjà plusieurs jours que Steve m'ignorait, m'évitait complètement. Cela m'était insupportable. Je ne comprenais pas du tout ses réactions.
Cela me blessait énormément à chaque éloignement. Moi qui voulais justement réduire cet espace entre nous...
Je savais que ces temps-ci il était un peu perturbé mais je ne lui avais pourtant rien fait. Je commençais à m'énerver tout seul dans mon coin et cela n'allait pas tarder à exploser.
- Salut Steve, dis-je en rentrant dans sa chambre. - Oh euh salut, je dois rejoindre un ami. Je te laisse, dit-il avant de partir.
A chaque fois c'était pareil, dès que je rentrais dans la même pièce que lui il me fuyait comme la peste.
Je frappais le mur à l'instant même où la porte de l'appartement se fermait. Une colère noire m'envahit, j'avais envie de tout casser mais décidais finalement d'extérioriser ma colère sur le punching-ball. Il ne fit pas long feu, ni le deuxième d'ailleurs et le troisième non plus...
19h :
Steve décida enfin de rentrer de sa « promenade » avec son « ami ». Il s'avança vers la salle de sport et me regarda. Il ne fuyait plus cette fois-ci.
- Ça va ? me demanda-t-il. - J'en ai l'air ? - Mmh... Qu'est qui ne va pas ? dit-il la tête baissée. - Tout, répliquais-je sèchement. Il laissa le silence envahir la pièce puis je repris en m'approchant de lui. - Oui, tout. Toi, ton comportement, je ne comprends pas. Tu m'évites comme la peste. Ai-je fait quelque chose de mal ? dis-je en haussant la voix. Dis le moi si c'est le cas car j'en souffre terriblement... dis-je avec la voix tremblante. Je m'approchais de plus en plus de lui jusqu'à que son dos touche le mur. Je sentais son souffle chaud sur ma peau, ce qui me fit frissonner. - Je...je ne sais pas, je n'ai pas les idées claires, dit-il déstabilisé par ce rapprochement.
Je ne cherchais plus à comprendre, une seule idée me vint en tête et je l'appliquais.
Mes lèvres se posaient avec hésitation sur les siennes. Ce baiser fut coupé par les main de Steve qui me poussaient en arrière.
- Qu'est qui te prend ? dis-il surpris. - Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'arrive plus à garder tous ça pour moi. Steve j'ai des sentiments pour toi et déjà depuis un petit moment.
Il resta figé quelque minutes, le visage sans aucune émotion. La fin de notre amitié et même de notre colocation était signé pour moi.
Puis il me tira par le col de mon t-shirt et vint sceller ses lèvres aux miennes. Une sensation de bonheur intense me submergea et se mélangea à une confusion totale.
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Le baiser prit fin, nous étions à bout de souffle.
- Explique moi Steve, s'il te plaît ? dis-je désemparé. - Je t'ai évité toute la semaine car j'ai commencé à développer des sentiments plus qu'amicaux envers toi et j'en avais peur. Je ne savais pas comment les gérer et si tu ressentais la même chose pour moi. Tu sais qu'appart Peggy, je n'ai jamais eu d'autre relation sérieuse. Cela m'effrayait.
Un sourire se figea sur mon visage et je l'embrassais de plus belle.
PDV Steve
Un grand soulagement me parcourut. Je venais enfin d'avouer mes sentiments à l'homme que j'aimais, mon meilleur ami, mon pilier et cela était réciproque. L'amour était l'une des meilleures sensations du monde.
Ces baisers n'étaient que des bouffées d'air frais. Mais je ne voulais pas brûler les étapes, on se connaissait par cœur mais en temps qu'ami et non petit ami. Cela était différent et je ne voulais pas aller trop vite par peur de détruire cette relation naissante. Bucky était entièrement d'accord avec moi là-dessus.
- Depuis quand tu...m'aimes ? dis-je en réalisant qu'il m'aimait. Que lui m'aimait... - Je ne sais pas trop à vrai dire mais je dirais depuis que j'ai commencé à vivre avec toi. Tu m'as sauvé Steve. Sache-le, tu es mon héros et je te dois une faveur, dit-il avec les joues rougies.
On continua à parler toute la soirée de nos sentiments. C'était vraiment réconfortant, je me sentais aimé et cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça. C'était aussi bizarre mais on devait juste s'habituer.
Je lui avais finalement fait par de mon rêve à l'hôpital. À l'annonce de celui-ci, il se mit à rougir puis m'expliqua que cela c'était réellement passé. Je n'étais pas fou !
Je finis par m'endormir dans les bras de mon prince charmant...
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-L'amour donne du sens à la vie. Quand on s'aime, on es plus fort, plus grand-