Chapitre 4

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Je ne sais pas pourquoi je suis subitement en colère.
-premièrement: Depuis quand Robert a d'autres amis? (je suis possessif et alors?! Égoïste? peut-être bien)
-Deuxièmement: Robert nous cache une partie de sa vie! (définitivement possesif et égoïste..)
-Troisièmement: De quel droit ce type ose se mêler de la vie de MON MEILLEUR AMI ( Sociopathe? un petit peu)

-Écoute je suis désolé qu'on soit obligé de se rencontrer dans de tels circonstances.
-Obligé? repris-je sarcastique. T'as quand même un sacré culot d'utiliser ce mot alors que c'est toi qui a forcé cette rencontre. Encore une fois je répète que moi je devais rencontrer Erika. Je croise les bras sur ma poitrine en boudant
Je déteste les imprévus. Je passe mon temps a planifier chaque petite minutes de ma vie pour ne jamais être confronté à l'inconnu et ce type vient de tout foutre en l'air.

-Je vais pas y aller par quatre chemin..

-Avant que tu commence ta tirade, comment est-ce que tu me connais? Je veux dire comment tu as su que c'etait moi? Je suis certain de ne t'avoir jamais rencontré alors comment tu as reconnu ma tête?

-Tissia et toi êtes sur le fond d'écran de Robert. Sans compter les photos dans son appartement. C'etait pas compliqué de te reconnaitre. Des yeux comme les tiens sont difficileà oublier.

Paul melange son café de manière compulsive les yeux dans le vague. Pour ma photo de profil, Tissia a utilisé un agrandissement de mes yeux. Mon plus bel atout selon elle. Et puis je dois dire que j'ai toujours crié a leurs oreille que je refusais qu'une photo de moi apparaisse sur les reseau sociaux et internet en général.
Bref la seule chose que j'ai retenu dans son discours c'est que Robert reçoit ses amis secret chez lui le traitre. Je l'entends encore nous dire a quel point son appartement etait un temple sacré, que seuls les personne a qui il tenait vraiment avaient le droit de passer la porte de son paradis.
Ahhhh je les déteste lui et Tissia! Ils n'ont cas continué a detruire leurs vie moi je démissionne.

-Tristan? Tu m'écoute?

-Oui oui repondis-je renfrogné. Dieu seul sait pourquoi mais je t'écoute.

-Avant tout est-ce que cette rencontre peut resté entre nous?

Je bois mon cafe-crème froid et deguelasse en grimaçant pour reprendre contenance.

-De toute façon il semble que notre petit trio est un océan de mensonges alors un de plus un de moins!

-Je suis pas là pour créer des histoire ou détruire votre amitié. Rob m'a beaucoup parlé de Tissia et de toi. Surtout de toi en fait. Vous comptez beaucoup pour lui.

-Tu as déjà rencontré sa copine?
Je ne sais pas pourquoi je me sens obligé de lui poser la question. Si ce connard de Robert lui a présenté sa Pauline alors que nous on attends toujours je jure de lui foutre mon poing dans la gueule.

-Sa copine? Il fronce les sourcil en me posant la question. Rob n'a pas de copine.

Je souris enfin. Ce type ne connait pas ROB aussi bien qu'il le croit. Si ça se trouve, John ( oui oui maintenant que je me sens mieux je consent à l'appeler par son stupide pseudonyme ) l'a fait entrer chez lui simplement parce qu'il avait besoin d'utiliser ses toilettes.

-Ouai sa copine, sa petite amie si tu préfère. La femme avec qui il projette de faire des goss et d'acheter une petite maison en banlieu. Sa copine quoi.

Et oui Paul faut pas me chauffer trop longtemps. J'observe avec une joie non dissimulée son visage se décomposer. Il se pince l'arrête du nez en serrant les dents. En temos normal je ne me réjouis pas du malheurs des autres je le jure mais aujourd'hui est un mauvais jours. Ma vie part en lambeaux alors pour une fois moi aussi j'ai le droit d'être méchant avec cet inconnu qui vient revendiquer la place de pote number one. Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais en dehors de ma mere, Tissia et John, ma vie sociale et familiale est un désert. Ils sont a la fois mes amis et ma famille. Ma timidité maladive et mes angoisse sont un frein au rencontre. A part Célia, je n'ai eu aucune petit amie. Pas même un flirt..
Dans le travail parler à des inconnus ne me gêne pas. Dès qu'il s'agit de littérature je deviens un moulin à parole. Souvent, Robert se moque de moi quand il vient me chercher au boulot pour prendre un verre. Il se met à faire des métaphores douteuse sur les papillons et je regarde comme un ovni avant de rire aux éclats. Tissia elle, c'est une autres histoire.. Elle sort les griffes et agresse mes clients si ils ont le malheurs d'etre un peu trop familier. Je l'entends encore me rabâcher son mantra "on ne mélange jamais le cul et le boulot imbécile".
Mes amis et ma mère sont toute ma vie. John est donc toute ma vie. Je ne vais pas laissé un assassin potentiel entrer dedans.

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