prologue

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Callie

Des rayons de soleil vinrent me caresser la peau du visage, j'essaie d'ouvrir mes yeux, en vain, je me sens lasse et très fatiguée, je tente de bouger, mais une douleur atroce parcouru tout mon corps.

QU'EST CE QUI SE PASSE?

J'essaie de me redresser, or à chaque mouvement effectué mes muscles me brûlent . Je pense que je suis allongée sur un sol dur et je sens une humidité sous mon corps.

OU EST PASSÉ LE CONFORT DE MA CHAMBRE ? JE NE COMPRENDS PLUS RIEN !

Alors, et avec toute la volonté de monde je me force à ouvrir les yeux. Et là,...le choque.

Je suis dans une forêt. Qu'est ce que je fous dans une forêt à cette heure du matin ? D ailleurs, c'est quelle heure déjà? Mon très cher patron va me refaire la leçon pour la énième fois à cause de mes retards successifs. Ça sera officiellement la deuxième fois que je viendrais en retard pendant une semaine. Quelle joie !! (Notez bien le sarcasme dans cette dernière phrase).

Je me redressai d'un coup, négligeant le mal que je ressentais et commençai à fouiller mes poches à la recherche de mon portable.

C'EST UNE BLAGUE! Je ne le trouve nulle part ! Quel rat de bol.

Comment je suis censée prévenir mon patron maintenant, il va être très furieux, ça c'est sûr. Ma raison me souffle que je deviens folle : comment est ce qu'on peut se soucier de l'état d'âme d'une autre personne alors qu'on est bien plus mal barrée qu'elle et au beau milieu d'UNE FORET DÉSERTE. Sans téléphone ni papiers. Je crie à ma conscience de se la fermer.

ALLER HOP, je prends les choses en mains. Je regardais autour de moi, iI n'y avait personne à part le petit écureuil qui m' observait depuis toute a l'heure. Je levai mon regard vers le ciel, il est clair, le soleil est encore caché par les nuages. J'en déduis qu'il était encore trop tôt, sept heures du matin au maximum. Je n'y comprenais toujours rien, encore hier, je faisais des blagues avec mon collègue DAN après la fin du boulot. J'essayais de me refaire le scénario de la veille :je rentrais a la maison en compagnie de Dan. Comme d'habitude on passait par un café du coin boire un verre, puis chacun poursuivait sa route de son coté. J'habitais dans quartier calme, peu peuplé mais très chique avec ses immeubles en briques rouges et aux façades modernes, j'entrai dans le bâtiment, vérifiais mon courrier, rien de spécial à part les quelques factures d'eaux et d'électricité comme toujours. En montant l'escalier, je saluais la voisine, Mrs Green, une vielle veuve qui avait perdu son mari depuis bien longtemps. Puis, j'introduis la clé dans l'ouverture de la porte, quand tout à coup je sentis une présence derrière moi. En me retournant, une grande batte de baseball s'abattit lourdement sur mon visage, puis le néant, le trou noir, je ne me souviens de plus rien à part des voix d'hommes lointaines puis les tressaillement d'une voiture qui se déplaçait sur une piste.

Je commençai à paniquer. Qui sont ces hommes qui me cherchaient? Qu'est ce qu'ils me voulaient ?, ET POURQUOI m'avoir assommé pour ensuite me jeter dans ce trou paumé?? Ma vue commença à s'embrouiller, mes mains tremblaient,, et je sentis que j'allais défaillir d'un moment à l'autre. J'essayai d'atteindre la route principale pour qu'on vient me secourir, mais à chaque pas fait, mes pieds me lancèrent des douleurs insupportables, ma gorge est sèche, j'ai très soif. Quand soudain, j'entendis les bruits des voitures qui roulaient à vive allure. Ça y est, j'y suis presque, encore dix pas à faire et je serais sauvée, j'avançais d'un pas, mais ma tête commença à tourner gravement, je perdis l' équilibre et tombai la tête première.

****************

Pendant ce temps,

Gabriel,

Pib Pib Pib Pib .

Ce son que je redoute le plus au monde, cette mélodie atroce qui t'oblige à te boucher les oreilles annonçant une nouvelle journée à laquelle je me dois de survivre.

Avec ma main droite, je cherchais à tâtant l'origine de ce bruit qui commençait à me taper sur le système. Alarme éteinte, je restai allonger sur mon lit une bonne dizaine de minutes à me demander ce que je foutais exactement de ma vie pourrie, et après un long débat avec ma conscience, je me décidai enfin de quitter mon lit et allai faire mon footing matinal.

Depuis « l'incident », ce footing était la seule issue qui me permettait encore de respirer, de me libérer de mes démons qui me hantaient chaque nuit, de passer ma journée sans penser au suicide. Je ne suis pas entrain de vous révéler mes intentions suicidaires, loin de ça. Mais à force de penser à ce qui c'est passé ce jour là, je me sens coupable de tout. Du début jusqu'à la fin.

Tout était de MA faute !!

...
La journée s'annonçait belle, il faisait chaud, contrairement aux derniers jours ou ça n'a pas cessé de pleuvoir. Je décidais donc de terminer mon jogging en passant par la forêt Noire, une forêt vaste , mythique, énigmatique , qui faisait peur aux gens avec son calme total et sa capacité de t'emprisoner dans son labyrinthe d'étroits chemins sans fin, mais qui malheureusement, ne me procurait aucun effroi, à part une excitation et un désir profond à affronter le danger. Je courais entre ces arbres, sans m'arrêter, des bouffés de chaleur montaient avec ma respiration saccadée, je me sentais étouffé, mais j'aimais cette sensation, cette douleur physique qui me permettait d'oublier pendant un lapse de temps la douleur de mon coeur. Une souffrance que je peinais à supporter chaque matin en me levant. Alors je courus, courus, courus, jusqu'à à perdre haleine, et là je m'arrêtai pour rependre mon souffle. Mon regard se promena tout au long de la forêt, elle était calme.

J'aimais cette impression que je dégageais à l'instant précis, celle de la supériorité, celle de se sentir comme le dernier survivant sur terre. Je restais un long moment à fixer cette nature sauvage qui s' offrait a moi. Quand tout à coup, j'aperçus un mouvement du loin, une silhouette était entrain de se déplacer bizarrement. Je me persuadai que ce n'était qu'un simple clochard venant se souler loin des regards .Mais je me rendis vite compte que j'avais tort quand je vis la forme s'effondrer avec un dernier geste de la main sollicitant de l'aide.

Je courus aussi vite que je le pus au secours de cet inconnu, et là... le choque .

Une jeune femme toute maigre était allongée sur le sol, avec sa chevelure brune mal coiffée et bousillée d'écorches de feuilles et de poussière, elle avait le visage pale et des blessures toutes neuves rayaient tout son corps, ses mains étaient salies et un grand hématome bleu barré son front. Ses habit étaient déchirés et poussiéreux. Elle faisait pitié à voir, je me demandais bien ce qu'une jolie jeune femme venait faire dans cette forêt maudite. J'accouru vers elle, m'agenouillai à sa hauteur et fouillai ses poches à la recherche d'un téléphone ou des papiers révélant son identité. Mais je n'y trouvai que dalle .je décidai alors d'avertir la police or, sans mon cellulaire je n'y arriverai pas. J' ai laissé ce dernier branché avant de sortir ce matin.

Qu'est ce que je suis censé faire maintenant ? La laisser crever jusqu a ce qu'un de ses proches s'aperçoive de son absence et avertit la police .Non, ce n'était guère envisageable ! Je me décidai donc de la prendre dans mes bras et la conduisis vers ma maison. Là-bas au moins, elle sera en sécurité. En se réveillent, elle pourra me fournir son identité et comme ça le problème sera réglé.

Et puis, ajouter un peu de piment dans ma vie n'était pas de refus.

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Je tiens à m'excuser pour les fautes d'orthographe ( les apostrophes surtout).
C'est un bug que j'ai sur mon ordinateur, il n'arrive pas à mettre toutes les apostrophes.
Merci pour votre compréhension ❤️

Le Prix de l'OubliOù les histoires vivent. Découvrez maintenant