CITY NIGHT FEELINGS √ FINI

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PDV Malicia

En rentrant du boulot, qu'elle n'est pas ma surprise, de voir une lumière allumée au manoir. Encore...

Cette fois-ci je rentre sereinement, il y a de fortes chances pour que ce soit les même de la dernière fois et si c'est le cas, je sais que c'est pour récupérer leur argent. Vingt dollars c'est beaucoup pour certaine personne.

La porte d'entrée est fermée, ils ont donc du passer par une fenêtre, encore.
J'aurais peut être dû les remplacer finalement. Pas sûr que cela serve à quelque chose quand même. Après tout, si quelqu'un veut entrer dans une maison, il trouvera forcément un moyen.

Je me dirige dans le salon, les mains posées sur mes hanches, signifiant que je ne suis pas contente et que j'attends des explications.

Cette fois-ci ils ne sont que deux. Tous les deux debout et encapuchonnés comme la dernière fois, il se tournent face à moi.

Personne ne me menace d'une arme, c'est déjà ça.

- Je savais que vous reviendrez. J'ai mis vos sous de côtés. Je vais les chercher.

- Non !

J'allais monter à l'étage, récupérer les billets cachés sous mon matelas mais une main me stoppe.

- Quoi ?
Je demande perdue.

Ce sont bien les mêmes de l'autre fois, alors pourquoi sont-ils là si ce n'est pour récupérer ce qu'ils ont oublié ?

- On a besoin de ton aide.

Je fronce les sourcils, je sens que ça ne va pas me plaire.

- Pourquoi je vous aiderai ?
Je siffle en me dégageant de sa prise.

- C'est une question de vie ou de morts !
Crie le deuxième.

Ils semblent tous les deux paniqués et ce n'est pas rassurant du tout.

- Je ne vous connais pas...

Je sens mes barrières s'effondrer. Non assistance à personne en danger. Enfin là ce serait différent, parce qu'il aurait pu appeler la police ou une ambulance, je suis vraiment le dernier choix.

- Je ne te demande pas de nous faire confiance, juste de nous aider. L'homme qui t'as menacé la dernière fois, est mon ami, il m'a sauvé la vie et maintenant il se vide de son sang à l'arrière de ma caisse alors si tu ne fais rien pour le sauver, crois moi que tu ne tardera pas à le rejoindre.

Je le regarde droit dans les yeux, il pense ce qu'il dit. Et je n'ai pas envie de mourir si jeune.
Mourir...
C'est bien ce que j'attends pourtant ?
Pourquoi ne voudrais-je pas mourir tout à coup ?
Peut-être que j'ai toujours voulu vivre... Au fond de moi.

Je prends une grande inspiration, qu'est-ce que j'ai à perdre ?

- Très bien, on bouges.

***

- Qu'est-ce qu'on fait là ?

Je me retourne vers le roux après avoir ouvert la porte arrière de la clinique.

- Pas de question.

J'avance dans le couloir qui mène au bloc avec les deux guignols qui tiennent leur ami par les épaules.

- Tu travailles ici ?