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PDV Malicia

C'est un avis de recherche ! Il y en a une dizaine ! Chacun avec une photo de la personne et... Sur une autre, je reconnais l'homme qui à était emmené hors de la cellule d'aujourd'hui.

C'est quoi ce bordel ?

Il y a un dossier avec écrit "rançon" dessus et je commence à comprendre.
J'ouvre le dossier et vois avec horreur une demande de rançon pour chaque avis de recherche. Il n'y en a pas pour moi, évidemment, personne ne me cherche. Pareil pour les trois guignols.

Les rançons sont toutes différentes mais s'élèvent chacune à des milliers de dollars.

Alors Rufus m'a menti...

Il ne nous protègent pas... Ils nous enlèvent pour demander une rançon à nos familles.

Ça veut dire que je serais restée longtemps ici... Peut-être même qu'il aurait ordonné de me tuer !

Un frisson traverse ma colonne vertébrale alors que je ferme le dossier.

J'entends un énorme bruit venant de l'extérieur.

Les gangs ennemis sont là.
Je dois trouver les clés au plus vite !

En cherchant partout je ne trouve aucune clé, mais par contre...

Je trouve un flingue.

Je souris, la voilà notre liberté !

Je sors du bureau en courant et me rends jusqu'à la cellule. J'actionne le verrou et ouvre la porte en grand.

J'entre dans la pièce, flingue en main.

- On dégage d'ici. MAINTENANT !
Je cri.

Tous se lèvent aussi rapidement qu'ils le peuvent et je les regarde sortir un par un de la pièce. Vient au tour de Scott et de ses amis.

- Tu avais raison.
Je lui dis droit dans les yeux.

Il hoche la tête alors qu'un autre bruit retentir dehors, plus proche cette fois.
Suivi par plein de coup de feu.

- Il faut partir maintenant !
Ordonne le brun.

On sort tous et commençons à courir dans le couloir quand je me stoppe.

Nous ne sommes pas les seuls prisonniers ici. Il y a même des enfants...

- Malicia !
Crie James au bout du couloir.

Je regarde le flingue puis eux.

Je marche rapidement jusqu'à eux.

- Tournes-toi.

- Quoi ?

- Tournes-toi. Je dois te libérer.

Scott me regarde comme si j'étais folle.

- On a pas le temps, on le fera plus...

Je le pointe de mon arme, les rôles sont inversés en référence au premier soir. Sauf que c'est une vraie arme.

Le brun se tourne lentement et écartes ses bras le plus possible de son corps.
Je vise et tire sur la chaîne des menottes.
Il est maintenant libre, alors je lui tends l'arme.

- Prends ça et défends-les.
Je dis avant de me retourner.

- Qu'est-ce que tu fais ?
Il me demande sérieusement.

Je tourne la tête sur le côté, sans regarder quiconque et dit :

- Quelqu'un doit libérer les autres...
Je souffle.

CITY NIGHT FEELINGS √ FINIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant