Dans le noir de cette pièce emplie de l'odeur de ma mère, ce soir absente, je mène mon ultime réflexion.
J'ai grandi et je suis fière de ce que je suis devenue. J'ai dépassé mes addictions et je suis une personne nouvelle.
Plus rien ne m'atteint. Plus rien ne me fait mal. Je ne pleure plus.J'ai librement choisi de faire ce qui me libère le plus. C'est décidé je communiquerai de la joie, de l'amour, de l'espoir et de l'espérance à toutes les personnes qui m'offriront un sourire désespéré ou joyeux, une mine triste ou joviale. Je m'en suis rendue compte; c'est bien beau de faire plaisir aux autres, d'être une oreille à l'écoute pour eux, de redonner espoir à ceux qui ont arrêté de croire en un avenir meilleur. C'est si apaisant de se battre pour le bien des autres.
Ils sont finis les jours de profondes réflexions sans aboutissement, désespérantes et tristes; ils sont finis les jours de réminiscence et de nostalgie. Désormais je garde tout dans mon cœur bien enfoui, tout au fond et mes yeux ne coulent que des larmes emplies de joie et d'espérance pour ceux qui m'entourent.
Oui, dans un certain sens je ne me reconnais plus. Ma promesse vis-à-vis de moi-même s'ébranle et c'est presque effrayant. Non, mes plans ne prenaient pas en compte les passions charnelles, l'amour, les sentiments. Pour moi ça a toujours été, travailler comme pas possible, avoir une situation stable et m'assumer pleinement. Aujourd'hui je fais face à ce truc qui ne m'est pas familier. Je fais de mon mieux pour le contenir, laisser passer mes priorités et voir l'avancée de cette difficile situation. N'empêche qu'à cette personne je donnerai tout l'amour et tout l'espoir qu'il soit possible de transmettre à quelqu'un. Au delà de ce que je pourrais ressentir pour lui un jour, je ferais de mon mieux pour laisser dans sa vie une marque positive de mon passage.
Les faits m'ont bien fait grandir. J'ai eu des amis et j'ai même appris à avoir plus d'humanisme. Je n'ai plus le cœur dur, je ne suis plus si introvertie quoique je penserai toujours l'amour c'est bizarre et dangereux. Ma confiance je l'ai donnée une fois pour toutes à une seule personne dont l'image dans mon cœur ne cessera de resplendir.
Lui me connaissais et d'un regard apaisait mon cœur d'enfant. Il m'a fait confiance dès le début et a cru en moi. Et c'est pour qu'il soit fier de moi que je me bâts.
Le seul que j'aurais aimé avec un cœur d'enfant.
Oui aujourd'hui je peux dire que plus rien ne m'effraie si j'ai eu assez de force pour affronter les maladies, la rage et les envies de meurtre qui me prenaient; si j'ai pu dépasser les moqueries, les railleries et la solitude.Aujourd'hui un adieu serait sans regret car toutes les expériences sont enrichissantes.
Mais lui je ne l'oublie pas. Et une fois de plus dans le noir et le silence mes larmes coulent, signe de ma douleur de l'avoir perdu...
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Juste ce que je pense...
PoesíaDes textes, certes incohérents mais juste l'expression d'un besoin...