Kuroo X Reader : Où tu échanges de corps avec ton prof de maths

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Comme tous les matins, tu te rendais au lycée à vélo. Toutefois, tu étais loin d'être adroite et paniquait souvent sur l'engin à deux roues.

Au croisement d'une rue, une personne se laçait les chaussures lorsque tu la percutas de plein fouet.

Propulsée et sonnée, tu te frottais le derrière ... qui te semblait étranger.

Observant ton derby ciré au lacet défait, tu te levas d'un bond pour examiner ton grand corps, tandis qu'une jeune fille se débarrassa du vélo qui comprimait son corps.

Vous vous dévisageâtes. Ou plutôt, tu t'examinas dans un miroir.

— Mais tu es moi, dis-tu d'une voix grave et masculine en portant la main sur des lunettes que tu n'avais jamais chaussées de ta vie !

— Mademoiselle (ton nom), je connais votre vélo, enlevez tout de suite ce déguisement qui me ressemble trop bien ! hurla d'une voix suraiguë le semblant de ta personne ou précisément :

— Monsieur Machin, haletas tu, choquée, en respirant ta propre haleine tabagique.

M. Machin était ton professeur de maths au lycée.

— Ce n'est pas parce que vous avez encore eu un 8 au dernier contrôle que vous devez me foutre les jetons pareils. Nous sommes en retard pour le cours. Venez donc.

Était-il stupide au point de vouloir faire cours dans cet accoutrement. Qu'il n'avait sans doute même pas remarqué !

En te tapant le front de ta grande main carrée, tu pointas timidement de l'index, le buste du prof qui possédait ton corps.

Perplexe, il bascula lentement la tête parsemée de longs cheveux décoiffés, et tâta une poitrine qui n'était pas là le matin-même lors de son rasage.

Choqué il poussa un cri à faire sursauter les pigeons de la cour.

Vous vous introduisîtes comme des ninjas, dans votre lieu de travail ou d'étude, sauf que les rôles étaient inversés.

— Ça, ce sont mes affaires, expliquas-tu en ouvrant ton sac où régnait un capharnaüm impensable pour ton prof qui prit ton portable et inspecta les messages.

Tu ne bronchas pas.

— Pourquoi vous appelez votre petite sœur — que je connais car j'enseigne dans sa classe de seconde 6, "Sistasse" ? Est-ce un mélange incongru du mot anglais sister et d'un autre francophone qui commence par Pet et se termine par Ass ?

— Simple blague, le narguas-tu tandis que vous pilâtes net devant la porte de la salle de classe. Comment je fais pour le cours ?

— Pas le temps pour ça, faites une séance de révisions !

— Mais je ne connais pas assez bien mon cours !

— Qui ne connaît pas bien son cours, M. Machin ? demanda une voix goguenarde derrière vous.

C'était Kuroo, un délinquant aux bonnes notes. Il arrivait nonchalamment — en retard— son sac déchiré sur l'épaule.

Tu entras précipitamment dans la classe avec le cartable de l'homme que tu étais maintenant. Laissant M. Machin et Kuroo, toujours sur le perron de la porte.

Kuroo le toisa avec malice, dans un sourire qui en disait long.

Il réveilla toute la classe dans une arrivée en fanfare.

— Vous ne devinerez jamais ! s'écria-t-il tout en accoladant ses potes qui s'esclaffaient ("Accouche mon vieux!") puis s'asseyant tout au fond, (ton prénom) et M.Machin sont arrivés ensemble et DISCUTAIENT.

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