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Haikyuu X Lectrice : à l'animalerie

- Akaaaashi ! soupira Bokuto, dramatique, un balai à la main.

- Hum ? marmonna l'intéressé qui nourrissait les perruches.

- Et (ton nom) ... continua l'éloquent jeune homme à la tête de chouette.

Il fit une pause théâtrale, voyant que ni Akaashi ni toi (tu nettoyais un aquarium) ne daignaient vraiment rentrer dans son jeu, il repartit de plus belle.

- Vraiment désolé !!! (Il joignit les mains, le balai tomba à terre) Vous demander de travailler à l'animalerie alors que vous êtes tous les deux étudiants...

-Tu sais... le rassura Akaashi, la main tendue vers un Bokuto paniqué et franchement navré.

-NOOON ! cria ce dernier en secouant la tête, tout ça parce que je suis un incapable ! Je suis pourtant salarié depuis un an !

Remplissant avec précaution le bassin, tu décidas d'intervenir :

-Ça ne nous dérange pas, Bokuto, Akaashi et moi n'avons pas cours l'après-midi.

Mais avant que le gus aux cheveux gris n'accourût vers toi pour dire des "C'est vrai ?" enfantins, un très grand brun au regard endormi et louche ouvra la porte du magasin avec son pied.

Kuroo sourit l'air goguenard, déposa deux gros cartons troués au pied du salarié officiel, et déclara.

-Salut la compagnie, ça bosse dur ? Hein ?

Les deux yeux ronds et dorés de Bokuto s'agitèrent au rythme cyclique de sa bouille de rapace.

-Ils sont arrivés ? s'extasia celui-ci en tournoyant tel un oiseau autour des deux paquets (qui ... bougeaient !).

Kuroo examina sa crête grâce au miroir de la caisse et dit un peu ennuyé.

-Comme tu peux le voir, les piafs n'ont pas cessé de piailler et bouger durant tout le voyage.

-Ah bon ?! s'écria Bokuto mais c'est si gentil, les chouettes.

Kuroo tendit sa grande main.

-Oui ? l'interrogea naïvement Bokuto en papillonnant ses gros yeux.

Akaashi et toi vous tenaient alors à l'entrée du magasin, une cage chacun à la main pour accueillir les nouveaux pensionnaires.

Akaashi, calme, stoïque...bref la rationalité même, toussota puis expliqua.

-Bokuto, paye-lui la livraison.

-Oh ! s'écria le susnommé. Oui ... Oui ! J'arrive tout de suite.

Affolé, Bokuto se prit les cages vides dans sa course mais atterrit sur ses pieds et disparut dans un local avant de revenir avec de l'argent.

-D'ailleurs, tu t'adressas à Kuroo qui se retourna nonchalamment, tu es vraiment un sans gêne de demander la note comme ça, en plus tu oublies toujours la facture.

-Elle a raison, opina Akaashi avec gravité.

De façon posée, le jeune étudiant aux cheveux sombres mit les chouettes dans leur cage... Celles-ci se rendormirent, étant des oiseaux nocturnes.

-Bon, ciao tout le monde ! roucoula Kuroo qui brandit son chèque, un cure-dent dans la gueule.

Akaashi ferma la porte avec diligence.

Lorsque les uniques clients de l'après-midi eurent quitté a magasin avec trois poissons clown, tu pivotas les talons vers les deux hommes.