Ushijima X Guerrière Reader - 3/8

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L'information se propagea telle une traînée de poudre.

On barricadait la ville et le château en son centre. Le dîner fut pris dans la plus haute tension. Les serviteurs et guerriers s'activaient en tout sens. Chaque bruit de pas t'angoissant comme tu mangeais.

Ton parent en profita pour tenir un discours aux samouraïs présents. "Chaque habitant de ce château sera prêt à se battre jusqu'à la mort", avait-il déclamé, solennel.

Ta sœur et toi ne craigniez pas la mort mais plutôt pour la perte d'innocentes vies.

— Qu'importe que je perde mes bras et mes jambes, continuas-tu l'air grave, je me dévouerai jusqu'à la mort. Car la mort est une libération à l'égard d'un sort déshonorant.

Accueillant chaudement ces déclarations, tous levèrent leur verre de saké et but pour la vie et ... la mort.

Avant de vous coucher, ta sœur murmura, le regard planté au plafond :

— Se dévouer pour exister. Mourir pour exister. Je plains vraiment les rustres, lâches, qui désertent le combat, puis exécutés et oubliés de tous.

Puis elle ferma les paupières. Tu l'imitas.

Les préparatifs de la guerre s'étaient considérablement accélérés depuis l'annonce alarmante.

On fortifiait chaque mur et muraille ; on équipa les femmes de lances. Certains avaient des fusils qu'on apprenait à maîtriser en peu de temps.

Tu arpentas les pièces du château, donnas si besoin des ordres supplémentaires, vérifias ensuite les réserves d'huile qui sera chauffées puis balancées vers les assaillants.

Dans la nuit, la troupe de ton père partit prêter main forte à l'allié, avec cinq mille hommes, avec Ushijima. Ce dernier crispa des mâchoires à ta vue avant de disparaître dans les ténèbres.

— Si nous pouvons tenir un mois, ce serait un miracle, soupira ta sœur en armure, accoudée à une fenêtre.

— Mais lever le siège ne sera pas une mince affaire, avec toutes ces précautions et madame (ton prénom) en tant que commandante, avertit d'une voix doucereuse un tacticien au visage de renard.

Tu eus du mal à partager son opinion et préféras admirer la lune...

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