Qui de vous deux ?(Lesbienne)

oublie moi ou pas

Non corrigé

p.d.v d'Elsa

J'ai l'impression qu'Emy me fuit ces derniers jours, je me demande pourquoi. Ai-je fait quelque chose de mal? J'avais vraiment envie de savoir! Je repoussai la couverture et m'habilla d'un jogging. Je sorti dehors, dans l'obscurité sans un bruit. Emy habite à deux pâtés de maisons de chez moi, dans le quartier riche de la ville. En quelques minutes j'étais devant chez elle. Je réussi à me hisser encore pour la deuxième fois jusqu'à sa fenêtre au deuxième étage. Elle parut surprise de me voir débarquer encore un fois chez elle. Elle me laissa tout de même entrer. Je la trouvais tellement jolie, ses longs cheveux blonds étaient détachés et elle portait son pyjama.

-Ça va? Chuchotais-je

-Oui tout va bien me dit-elle en me tournant le dos

Je posai une main sur son épaule et l'attira vers moi. Je la pris dans mes bras, elle était tellement frêles entre mes mains. Je la serra légèrement contre moi, j'avais peur de la briser.

Quand elle se recula, j'aperçu des larmes qui dévalaient ses joues.

-Dit moi ce qui se passe Emy! Je déteste te voir dans cet état dis-je en prenant son visage entre mes mains.

-Tu vas me prendre pour une folle si je te le dis!

-Jamais! Dit moi Emy!

-Je t'aime! Mais je sais qu'on ne pourra jamais être ensemble, ça me tue juste d'y penser.

Mon cœur fit un bon dans ma poitrine avant de se mettre à battre plus vite. Je posai mes lèvres doucement sur les siennes.

-On peut l'être! Tu as juste à venir avec moi!

-Non je ne peux pas, je ne peux pas juste les laisser tomber. Ils sont stricts, mais je sais qu'ils m'aiment!

-Je ne te comprends pas Emy.

Je suis contente de t'avoir connue Elsa!

-Pourquoi tu me dis ça?

-Je suis vraiment désolé Elsa, je t'aime énormément mais on ne pourra jamais être ensemble. On ferait mieux de se séparer maintenant.

Des larmes se sont misent à couler sur mes joues, je ne comprenais plus rien. Je sais juste qu'Emy ne veut pas donner une chance à notre histoire.

Je retournai chez moi effondré, le cœur brisé, anéantie. Je sais bien qu'il ne sait jamais rien passé, mais j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose, peut-être d'une grande histoire d'amour.

Je me couchai en boule en dessous de ma couette et essaya de trouver le sommeil. Je dormis à peines quelques heures. J'avais une tête à faire peur, j'empruntai un peu de cache cerne à ma mère. Au moins je n'aurai pas l'air d'un zombie ou presque.

***

Ce matin, on a appris une nouvelle assez tragique dont personne ne s'attendais et dont tout le monde se demande ce qu'ils auraient pu faire de plus pour empêcher ce drame. On a tous l'impression de culpabiliser dans ce genre de situation, même si on ne lui a jamais adressé la parole.

Jamais on saura se qui s'est passé dans son esprit pour en venir au point de se donner la mort. Comme pour tous ceux qui on subit et on trouver que, malheureusement, s'était la meilleure solution pour mettre fin à leur souffrance.

Je ne pouvais m'empêcher d'y penser, pourquoi en est-elle venue à cette conclusion? Était-elle victime d'intimidation? Avait-elle des problèmes familiaux? Avait-elle trop souffert dans sa courte de vie pour aller de l'avant? Jamais je ne le saurai.

Toute la journée, j'ai eu l'estomac noué avec le suicide et ma rupture en quelque sorte avec Emy. Je ne réussis pas à avaler quoi que ce soit de la journée. Cela attira l'attention de ma mère.

Je dusse donc tout lui expliquer ce qui s'est passé durant les dernières semaines. Malgré cela j'avais encore ce poids qui me pesait au fond de moi. Comment allais-je réussir à t'oublier Emy? Tu resteras à jamais dans mon cœur. Je suis certaine que notre histoire n'est pas terminée.

Les semaines suivantes furent assez difficile. Tout se que je pouvais faire c'est de la regarder de loin, sans pouvoir lui parler ou la toucher. Elle m'ignore, elle fait comme si on ne s'était jamais connu. Je suis certaine qu'elle souffre autant de moi-même plus, mais qu'elle le cache sous son sourire de façade et ses aires de bonne élève.

Je ne la revis plus après la fin de notre scolarité. Je faisais exprès de passer en voiture devant chez elle-même si cela m'engendrait un détour. Jamais je ne la croisai ou l'entrevue. J'ai commencé à croire qu'elle avait déménagé.