~ Youniverse (Taekook)

Chapitre 10 :

Taehyung :

Nous sommes arrivés à l'hôtel à peine vingt minutes après la fin du concert. Tous les hyung étaient fatigués et après une bonne douche, ils se sont tous rapidement endormis.

Cependant, je ne pouvais pas être le seul éveillé.

Seul assis sur le lit, je contemplais à travers les stores à demi ouverts, les milliers de lumières de Hong Kong.

Chacune de ces étoiles me faisait penser à une personne dans le monde qui nous soutenait et qui, alors que j'entendais toquer, m'aidait à vivre ma meilleure vie.
Il n'eut pas à attendre une réponse et poussa la porte.

Au même moment je fermais complètement le store.

Vêtu uniquement d'un peignoir, il s'avança jusqu'à se stopper devant le lit.

J'étais incapable de parler tellement je tremblais. Mais le sourire qu'il arborait me donna le courage nécessaire pour plonger mon regard dans le sien. Il était si rassurant, en dépit de tout ce qui nous entourait, il était focalisé sur moi :

- Je peux rester ? me demanda-t-il.

Je ne pus que hocher la tête.

A cette approbation, il se pencha vers moi et déposa un doux baiser sur mes lèvres avant de s'asseoir sur le lit.

C'était léger, comme une caresse sur l'âme.

Je sentais les battements de mon cœur résonner dans mes tempes, l'appréhension qui m'empêchait de parler s'évanouit, j'étais prêt et je voulais tout lui donner.

J'intensifiais ce baiser et libérai ces mots qui étaient retenus depuis longtemps dans ma gorge :

- Jungkook, je t'aime.

A ces mots, il sembla s'éveiller : ses yeux pétillaient de bonheur, ses lèvres formaient des mots qui me firent tressaillir :

- Je ne veux plus jouer, me murmura-t-il à l'oreille.

- Moi non plus, soufflais-je en l'embrassant dans le cou.

Il poussa un soupir et balada ses doigts le long de mon corps jusqu'à ma ceinture pour me la dénouer. Je fis de même et lui enlevais son peignoir qui tomba au sol en même temps que le mien. Puis je reculais au bout du lit. Alors qu'il se rapprochait, j'observais son corps comme j'étais désormais libre de le faire de toutes les façons possible.

Il m'embrassa de nouveau, effleurant mes bras de ses mains jusqu'à glisser ses doigts dans les miens. Je sentais le poids de son corps chaud sur le mien et enlaçai mes jambes autour de lui.

Je promenais mes lèvres le long de son corps laissant un baiser après mon passage. Je ne pouvais pas arrêter de le regarder ni même d'embrasser chaque fragment de son être. Alors que je gémissais son nom, il pris mes poignets et les maintenait au dessus de ma tête. J'étais impuissant face à lui. Alors que ses baisers descendaient le long de mon torse, je laissais échapper un nouveau gémissement dans un sentiment d'abandon total.
Son soupir me chatouilla le cou, j'éprouvais le même plaisir.

Nous étions les plus heureux du monde.

Fin