Bordel Frida, emmène moi au bout de la nuit.
Danse,
N'arrête pas.
On claque des mains pour toi.
Frida tes pieds.
Frida ton attitude.
Ta robe rouge qui a frôlé mes chevilles nues.
Plus vite encore.
Plus vite.
Plus vite.
PLUS VITE encore.
Tes cheveux attachés en chignon se détachent.
Frida tes cheveux sont libres.
Libre comme tes pas rapides.
Danse,
Diego ne te regarde pas
Mais nous on te regarde.
Ta robe vole Frida.
On est emportés par la foule.
On ne voit que toi à vrai dire.
un moment plus lent...
Et ça repart.
Tes pas se font de moins en moins précis.
C'est beau.
Frida danse pour nous.
Diego, Diego...
Frida nous appartient ce soir.
Frida embrasse cette femme en coup de vol.
Frida...
Frida...
Frida Kahlo...
Ta robe se soulève.
Tes jambes se découvrent.
Frida tes jambes volent sur le parquet.
Le bar ne sent plus que ton odeur.
Tout autres odeurs sont abstraites.
La tienne est là, Frida.
Frida, Frida emporte-moi.
Frida, Frida aime-moi.
Frida Kahlo 6 juillet 1907.
VOUS LISEZ
A mes soirs d'insomnies
RandomJuste quelques petites lignes rien que pour me souvenir, un plaisir si vous me lisiez.