A mes soirs d'insomnies

Lumière tamisée et Cal'

J'essaye d'écrire. J'essaye sincèrement d'écrire. Je fais de mon mieux. J'aime écrire. J'adore cela. « Je »sera mon mot ce soir, je ne parlerai que de moi. J'aurais pu appeler ce texte ego. Mais ce n'est pas de l'ego. J'ai préféré écrire le contexte et la personne à qui « j'adresse » ce truc.
J'aimais écrire, j'aime toujours. Je pensais que la page blanche n'existait pas pour moi. Je pensais que mes mots n'avaient pas de limite, qu'ils pouvaient même défier la physique cantique. Mais j'ai eu tord. Mes mots se perdent, se mélangent, rien n'est ressenti, j'écris, certes peut-être des mots qui SEMBLENT vécu, mais en vérité, mes mots sont faux, j'ai menti et mon nez devrait être celui de Pinocchio. Certains sont sincères cependant. Mais certains sont si faux qu'ils me font mal rien qu'à les écrire. Ce soir mes mots sont vrais, et ce soir, je jure solennellement que mes intentions ne sont pas mauvaises. (Si vous avez la référence). J'écris pour Cal' mais j'ai du mal. Sincèrement, je pensais qu'elle pourrait me déclencher un nouveau truc, un truc pour mettre mes mots vivants. Je crois que je suis revenue à la base, que je suis revenue à l'existence, ça me fait mal de me dire que j'existe, que je ne vis plus, que mon cœur bat, mais que mon cœur ne bat plus sincèrement. J'ai l'impression de me mentir, j'aimerais dire pour de vrai, que je vis. J'ai vécu, il faut que je vive de nouveau. Cal' j'écris ça un peu pour toi. Je t'ai envoyé quelques textes, mais je les ressentais pas vraiment, je suis désolée que t'ai lu de la médiocrité.
Celui-ci je le ressens, c'est peut-être déjà la fin de mes cendres, et la renaissance.
À mes mots perdus, à mes maux revenus.