Un whisky dans la main droite, ce soir, il détache sa cravate, épuisé.
Sa cravate pendante, il songe presque à se foutre en l'air avec.
Sa main gauche parcoure les catacombes de ses poches, il en sort un ticket de pressing.
Il pose son whisky sur la table en verre, sans dessous de verre en dessous, ce qui laisse une marque.
Madame aurait été furieuse.
Mais ce soir madame n'est pas là.
Il se gratte la joue, des poils naissant témoignent qu'il ne s'est pas rasé aujourd'hui.
Il enlève son alliance, la met dans un placard.
Il s'assoit enfin dans un fauteuil style "art déco" que madame avait vu il y a six ou sept mois.
Il grimace face à la douleur de la gifle qu'il avait reçu quelques heures avant par madame.
Il se lève, il ne peut pas rester assis plus longtemps et part inspecter sa joue dans le miroir, toujours rouge par la violence du coup.
Il en profite pour finir son verre, s'en ressert un et le fini d'une traite.
Il a l'habitude de ces alcools.
Et puis il se retourne et frappe le mur d'une telle brutalité qu'il aurait pu le briser.
Il le refrappe jusqu'à ne plus avoir assez de force, le poing en sang et tremblant.
Il pleure et tombe à genoux.
Son visage crispé par la douleur.
Il cri à s'époumoner.
Il va chercher le couteau le plus tranchant, toujours ivre et titubant.
Il joue un peu avec, le lèche lentement tout en se regardant dans le miroir.
Il dit d'une voix sarcastique et pénible à entendre:"miroir, miroir qui va se flinguer ce soir?"
Son regard noir et terrifiant par la substance liquide qu'il avait avalé une ou deux heures plus tôt s'adoucit.
Et sans crier garde il brise le miroir.
7 ans de malheur qu'il ne vivra jamais.
Ce soir là, après l'alcool dans le sang, sa rupture avec madame, ses poings ensanglantés, sa cravate défaite, il tourna une fois le couteau vers lui le regarda, puis se poignarda d'un coup, dans un bain de sang, il se retrouva.
Monsieur pour madame.
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A mes soirs d'insomnies
De TodoJuste quelques petites lignes rien que pour me souvenir, un plaisir si vous me lisiez.
