Hier soir j'ai vu un reportage sur la forêt. Je me suis imprégné de une heure et demie de nature. De vert, d'arbre et j'ai décidé d'en faire des vers libres, de la poésie en photo, de la poésie en mot, pleins pleins de poésie.
Alors aujourd'hui je me suis installée sous les arbres, et je me suis imprégnée des odeurs du bois mouillé par ces dernières intempéries, de la terre, de l'eau. Je me suis appropriée les bruits, le vent, les oiseaux, l'eau, les craquements. J'ai capturé tout ce que je pouvais voir, les cimes des arbres, les nuages, les oiseaux, les écureuils, mais j'ai regardé aussi en bas, les herbes, les insectes tels que les gendarmes ou les fourmis, les vers de terres les feuilles, l'eau, les morceaux de bois.
J'ai touché la mousse verte, la terre, les feuilles, l'écorce des arbres, les branches, l'eau.J'ai tout pris, j'ai gardé en mémoire chaque petites choses. Et je me suis sentie en accord avec la forêt. La forêt, qui m'avait terrifié est maintenant mon amie.
Elle me faisait peur, parce que le petit chaperon rouge, le petit poucet, Ancel et Gretel, peau d'âne.
Mais maintenant je suis plus peureuse.
Pas peur.
Pas peur de l'aimer,
Pas peur d'y aller,
Pas peur qu'elle me fasse du mal,
Pas peur.
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A mes soirs d'insomnies
RandomJuste quelques petites lignes rien que pour me souvenir, un plaisir si vous me lisiez.