Per l'eternità...

𝒞𝒶𝓅𝒾𝓉𝑜𝓁𝑜 𝟩

Pdv Elena

Je me réveille tout doucement, la soirée d'hier m'a tellement marqué que j'ai eu du mal à m'endormir. Je constate qu'Alessandro n'est plus là.

Je me lève et vais prendre le petit déjeuner. Après avoir fini, je m'assois sur le canapé, je m'ennuis un peu... j'aimerai tellement pouvoir repeindre. Cette maison est immense, il y a forcément du matériel d'art je pense.

Je me lève et fouille dans le grenier tout en haut. Bingo ! Je trouve un chevalet et des toiles et de la peinture. Je ramène le tout dans le jardin et peins la vue que j'ai sur le Lago Di Guarda.

Quand je commence à peindre, plus rien ne m'arrête, c'est la toile et moi.

Je suis interrompue par Alessandro :

- Bonjour,me dit-il, mais... où t'as trouvé tout ça ?

- Dans votre grenier répondis-je concentrée sur ma toile.

- C'est très joli ! Tu viens déjeuner, c'est prêt.

- Oui ! En plus j'avais faim !

Alessandro et moi déjeunons ensemble.

********

Mon activité peinture est finie, je vais dans le salon pour regarder la télé quand une femme brune, bien maquillée entre dans la maison habillée d'une robe blanche moulant toutes ses formes. Je me lève, qui ça peut bien-être ?

- Bonjour, lui dis-je, vous êtes qui ?

- Euh... je suis Jessica ! Et toi t'es qui ?

- Je suis la femme d'Alessandro, Elena.

- Sa femme ? demande-t-elle en éclatant de rire. Comme si Alessandro se marierait avec une pauvre fille comme toi qui ne vaut rien...

Elle a raison et lui aussi, je ne vaux rien...

- Ma femme n'est pas une fille qui ne vaut rien.

Alessandro. Je ne l'avais même pas vu.

- C'est comme ça que tu t'adresses à mon épouse ? demande glacialement Alessandro.

- Attends, c'est vraiment ta femme ?

- Oui. Et sous son toit tu oses lui dire que c'est une moins que rien ?

- Laisse Alessandro, elle a raison... dis-je en partant rejoindre ma chambre.

- Dégage d'ici Jessica et reviens plus ici. dit Alessandro.

Je m'assois sur mon lit, les deux ont raison, Alessandro me rejoint et s'assoit à côté de moi.

- Ne l'écoute pas Elena, c'était mon plan cul, elle pense avoir plus avec moi.

- Elle a raison Alessandro.

- Arrête, je t'aurais pas épousé si tu es une moins que rien...

Je réalise ce qu'il vient de dire et ça me touche... je caresse tendrement sa joue.

- Je dois sortir pour les affaires, ne m'attends pas pour dîner.

Lorsqu'il me dit ça, je ne sais pas ce qui se passe mais j'ai un mauvais pressentiment pour lui.

- Tu es sûr d'y aller ?

- Bah oui pourquoi ?

- J'ai peur pour toi...

- Il ne m'arrivera rien...

- Fais attention à toi...

Pourquoi j'ai si soudainement peur pour lui ?