Per l'eternità...

𝒞𝒶𝓅𝒾𝓉𝑜𝓁𝑜 𝟣𝟪

Pdv Elena

- PUTAIN !!! PUTAIN !!!

Ces cris me font sortir de ce trou noir... je vois Enzo faire les cents pas nerveux comme jamais. J'ai tellement mal... d'autant plus qu'il a frappé mes côtes. Je saigne du nez et de la tête.

Il se retourne et me voit. Il ne dit plus rien :

- Re... regarde ce que tu m'as fait...

- Pff...

- REGARDE CE QUE TU M'AS FAIT ESPÈCE DE CONNARD !!!

- Tu m'insultes là ?

- OUI !! J'INSULTE UN PAUVRE PETIT MERDEUX QUI SAIT RIEN FOUTRE À PAT CRIER !!

- BAISSE D'UN TON !! ET CRIE PAS !!!

- SI TU CRIES MOI AUSSI J'PEUX CRIER !!!

- TAIS-TOI BORDEL !!!

- ET SI JE ME TAIS PAS TU VAS FAIRE QUOI ??!! HEIN ??!! ME TUER ??!!

Il me frappe de nouveau au visage, je tombe par terre et m'assène d'un coup de poing. Il braque une arme sur moi.

- Tu vas me tuer ? demandai-je.

- Si t'ouvres encore ta bouche oui...

- Je continuerai à l'ouvrir s'il le faut...

Il tire sur moi et je reçois de nouveaux coups me faisant ainsi retomber dans un trou noir...

Pdv Alessandro

Sa planque est juste en face de la maison où on se planque incognito. Soudain, on entend un coup de feu :

- ON Y VA !!! ordonnai-je.

Mes hommes sortent de la maison et la fusillade commence. Les hommes de Ricci ripostent mais on domine. Nous entrons dans sa planque remplie elle aussi de ses gars.

Nous tirons partout, une fois le salon nettoyé, on monte à l'étage. Dans l'entrebâillement d'une porte, j'aperçois ce connard de Ricci.

- Il est là. chuchotai-je.

Je me colle contre le mur afin qu'il ne puisse pas me voir. Je sens ses pas se rapprocher, dès qu'il sort je lui fais une clé de bras et il tombe à terre et mes hommes se précipitent vers lui pour l'empêcher de s'échapper.

- C'est fini pour toi sale connard... ça va très mal aller pour toi... lui dis-je.

- T'as pas encore gagné Lombardi !

- Dis-moi juste où est ma femme...

- Qu'elle aille se faire foutre cette salope.

Je lui donne un coup de poing et rentre dans la chambre. Je vois ma femme par terre dans une mare de sang... non non... ne me dites pas que je suis arrivé trop tard...

- Cara ??!! Elena c'est moi ! Alessandro ! Réponds je t'en supplie ! suppliai-je en la secouant.

- Ale... Alessandro... dit-elle faiblement.

- E... Elena... je suis là... c'est fini bébé on rentre... dis-je en caressant sa joue.

- A...

Elle s'évanouit dans mes bras.

- NON ELENA !! À L'HÔPITAL, ON VA À L'HÔPITAL TOUT DE SUITE !!

*******

J'attends, je fais les cents pas, Alfonso est avec moi. J'ai trop peur... ce connard a tiré sur son épaule... il doit être dans un avion pour la maison où il va bien souffrir cet enfoiré.

Le médecin arrive.

- Monsieur Lombardi ?

- C'est moi ! Comment va ma femme docteur ?!

- Bon... votre femme et votre bébé va bien. Nous avons réussi à extraire la balle et cicatrisé ses blessures.

Je souffle de soulagement, ma femme va bien... et mon bébé aussi...

- Cependant, reprend le docteur, votre femme doit avoir du repos total ! Sa grossesse est une grossesse à haut risque donc c'est important qu'elle se repose.

- D'accord. Je peux la voir ?

- Oui.

Je laisse Alfonso et vais voir Elena.

*******

J'entre et vois ma femme, soulagé de la savoir vivante et hors de danger. Elle ouvre ses yeux tout doucement :

- Alessandro...

- Amore... ça va ? demandai-je en caressant sa joue.

- Oui... j'ai juste un peu mal aux côtes. Le bébé va bien ?

- Si Cara, vous êtes hors de danger. Mais le médecin a dit qu'il faudra te reposer...

- Heureusement... j'ai hâte de rentrer à la maison...

En une fraction de seconde, je fonds en larmes devant elle... je relâche tout ce que j'ai accumulé pendant un mois. De la peur, l'inquiétude, l'impuissance...

- Oww, amore mio dit-elle en me prenant dans ses bras, ne pleure plus bébé, c'est fini...

- Je... je... dis-je en sanglotant.

- Chuuut... c'est fini. Je suis là et on va avoir ce bébé ! Ti amo Tesoro mio...

*********

Nous sommes enfin arrivés chez nous ! Deux jours après le passage d'Elena à l'hôpital. Elena se repose dans notre chambre tandis que je descends au sous-sol pour m'occuper de cet enfoiré.

- À nous deux maintenant Ricci !