𝒞𝒶𝓅𝒾𝓉𝑜𝓁𝑜 𝟫

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Pdv Elena

1 semaine plus tard...

Cela fait une semaine que je ne lui parle plus... je fais chambre à part, il ne peut pas m'aimer et je ne peux pas... alors pourquoi j'ai envie qu'il soit là près de moi, quand je le vois, je rougis, mon coeur bat. C'est de l'amour mais il m'a dit que je ne sais pas aimer...

( dans le sommeil d'Elena )

- Tu crois qu'une pauvre garce comme toi peut aimer quelqu'un ou que quelqu'un peut aimer une pauvre pute comme ça ?!! me dit-il avant de me frapper

- Arrête s'il te plaît... le suppliai-je en criant de douleur.

- Tu sais pas et tu pourras jamais aimer... même ta mère t'as pas su l'aimer... c'est à cause de toi qu'elle est partie !!!

- Papa, arrête !! criai-je en pleurant...

- Sale pute !!! Salope !!!! me dit-il en me frappant.

- NOOOOOOOOOOOONNNNN !!!!!!!!!

Je me réveille en sursaut en criant, c'était qu'un mauvais rêve... je pleure, Alessandro surgit dans la chambre.

- Cara, qu'est-ce qui se passe ?!!

- Ne me laisse pas s'il te plaît... lui dis-je en pleurant, s'il te plaît...

- Je suis là Cara, je suis là... me dit-il en déposant un baiser sur mon front. C'est bon Antonio, tout va bien, tu peux partir.

Antonio s'en va, mes pleurs cessent peu à peu.

- Alessandro...

- Si...

- Je ressens la même chose que toi...

- Hein ?

- Je suis amoureuse de toi...

Je sais qu'il sourit à ce moment là mais je dois tout lui avouer, à propos de mon père.

- Mais je ne sais pas aimer... lui avouais-je.

- Comment ça Cara ? T'as dit que tu m'aimes !

- Mais il m'a dit que personne ne pourrait m'aimer...

- Comment ça ?

- Que je ne pourrais aimer personne... il me l'a dit...

- Mais c'est qui il ?

- Mon père...

- Mais je t'aime Cara... je suis amoureux de toi... pourquoi il t'a fait croire ça ?

- Il faut que je te montre quelque chose...

Je vais dans le dressing, enfile des sous-vêtements, je ne veux pas qu'il me voit nue... je mets un peignoir et le rejoins. Il est assis sur le bord du lit entrain de m'attendre.

- Alors, qu'est-ce que tu dois me montrer ?

- Tu es la première personne à qui j'en parle...

Je défais la ceinture de mon peignoir et il voit ainsi tous les hématomes, mes bleus, les coups de ceinture. Il caresse mes hématomes, je tressaille mais tente de garder mon calme.

Toutes les images me reviennent et quelques larmes coulent cependant Alessandro les essuie avec son pouce. Ces blessures sont partout, les jambes, le dos, les épaules, les bras.

Il finit l'inspection, je mets mon peignoir.

- C'est ton père qui t'a fait ça ?

- Oui...

- Depuis quand ? demande-t-il glacialement.

- 7... 7 ans...

- 7 ans... dit-il avec la colère qui monte en lui.

- Mais il ne faisait pas que me frapper...

- Il faisait quoi ?

-...

- Elena il te faisait quoi ? répétait-il.

- Il me violait... avouais-je en fondant en larmes.

Je lui raconte tous les détails, comment il avait commencé, quand il me disait ces choses horribles pour perdre confiance en moi.

- Il ne te fera plus jamais de mal amore...

- Je t'aime Alessandro...

- Je t'aime aussi Elena...

Pdv Alessandro

- Pablo, Marco allez chercher Costa. Je vais lui régler son compte à ce gros fils de pute.

Pablo et Marco partent chercher Costa. Assis dans mon bureau je repense à Elena, elle m'aime... elle me l'a dit, j'avais peur que ce ne soit pas réciproque...

J'aime cette femme... et je ferai tout pour la protéger.

******

- Boss, on l'a, m'annonce Marco, il est dans le sous-sol.

- J'arrive, ne lui faites rien ! ordonnai-je.

Avant d'aller au sous-sol, je vais voir Elena dans notre chambre. Elle dort paisiblement... fatiguée des émotions qu'elle a eu cette journée. Son cauchemar va se terminer désormais.

Je descends au sous-sol et quand je vois cette raclure assise sur sa chaise je lui assène d'un violent coup de poing.

Mes hommes ont bien préparé la salle. Mes outils sont là, à nous de jouer maintenant...

- Alors Costa on se revoit encore une fois ! lui dis-je ironiquement. Mais là, ce n'est pas une question d'argent. On va parler de ce que t'as fait à ma femme... à TA fille je dirais...

- Je sais pas de quoi vous parlez... me dit-il avec sa face de rat.

- Ah ouais ?! Les hématomes, les bleus, les coups de ceintures, c'est un fantôme qui lui a fait ça ?!

- Elle le méritait... c'était une gamine qui n'écoutait jamais rien !

- Costa, tu es un vrai petit menteur... tu t'es déjà imaginé la douleur que tu lui faisais ? HEIN ??!!

Je prends une clé anglaise et frappe sa jambe avec. Il hurle de douleur.

- Ça !! Ça c'est la douleur qu'elle ressentait quand tu la frappais !! Crie autant que tu veux mais personne ne t'entendra !

Je pose la clé anglaise et prends une ceinture et le fouette pendant 2 minutes.

- Tu lui faisais ça aussi petit enfoiré de mes deux...

Je le torture pendant 2 heures, je veux qu'il ressente ce qu'il a fait subir à Elena. Le sang gicle partout, son sang...

- Tu dois le payer Costa... tu lui as fait énormément de mal et surtout tu l'as violée espèce de p'tit connard...

Connard est assez faible comme mot pour l'insulter. Je lui donne des coups de pieds, des coups de poing.

- Marco, mon arme.

Marco me donne mon arme. C'est un pistolet qui a une très grande valeur pour moi. Je tue les gens qui m'ont fait ou qui ont fait du mal à ma famille et dans ce cas c'est ma femme. Je passe un petit coup de chiffon, charge et le braque sur lui.

- C'est fini pour toi Costa.

Per l'eternità...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant