Per l'eternità...

𝒞𝒶𝓅𝒾𝓉𝑜𝓁𝑜 𝟣𝟢

Pdv Alessandro

- Débarrassez-vous du cadavre. ordonnai-je à mes hommes.

- Bien monsieur. opine Marco.

- Brûlez-le, ajoutai-je, faites-en sorte qu'on prouve qu'il a quitté sa maison et qu'il est parti autre part. N'oubliez pas de nettoyer la salle, je ne veux pas qu'il y ait une seule goutte de sang de cet enfoiré.

- Très bien.

Je monte dans ma chambre et prends une douche bien chaude. Sorti, je mets un t-shirt blanc avec un jogging gris. Je rejoins ma femme sur le lit dormant paisiblement. Je dépose un baiser sur son front, elle se réveille.

- Alessandro...

- Coucou Cara... ça va ?

- Oui... me dit-elle en se lovant contre moi. Qu'est-ce que tu vas faire de mon père ?

- C'est déjà fait.

- Tu... tu l'as tué ?

- Il ne te fera plus jamais de mal.

Pdv Elena

Je comprends tout de suite que mon père est mort. J'aimerai pleurer toutes les larmes de mon corps mais je ne ressens rien. Au contraire, c'est comme si on m'enlevait un énorme poids sur mes épaules.

Je me colle encore plus à Alessandro, nous discutons :

- Alessandro ?

- Si Cara ?

- Rappelle moi que quand j'ai peur pour toi quand tu pars en mission reste ici ! T'as vu la dernière fois ?

- C'est d'accord ! déclare-t-il en éclatant de rire.

- Alessandro, je... je tiens à toi. Je veux pas te perdre, si je te perds je saurai plus quoi faire...

- Rien ne m'arrivera Tesoro...

Je l'embrasse tendrement et je me suis donnée à mon mari...

********

C'était incroyable... il l'a fait si tendrement, avec amour. En une nuit, il a effacé toutes les traces, ces traces que je pensais indélébiles.

Je me lève du lit et vais prendre une douche bien chaude. Je sors puis rejoins Alessandro qui est dans le salon. Je toque et ouvre la porte.

- Je peux ? demandai-je.

- Bien sûr ! répond Alessandro.

Je m'assois et lui fais un câlin.

- Buongiorno amore mio... lui dis-je.

- Bonjour Cara...

Je l'embrasse, on se câline quand un des hommes entre et interrompt notre moment.

- Monsieur !

- Qui t'a dit d'entrer ? demande Alessandro sèchement.

- Désolé monsieur mais le chef de la mafia russe qui souhaite vous parler au téléphone.

- Le devoir t'appelle ! soufflai-je.

// ellipse de 6 mois //

Je me prépare, aujourd'hui je vais aller voir une galerie d'art. Je suis tellement contente ! Je m'habille un peu chic, un jean et une chemise bleue claire. Je boucle les pointes de mes cheveux. Un petit coup de mascara et pour finir du rouge à lèvres rouge.

Alessandro vient dans la salle de bain et se colle puis dépose des baisers sur mon épaule.

- Tu ne veux pas rester à la maison ? Avec moi ? me demande-t-il avec un ton coquin.

- Pourquoi faire ? demandai-je en souriant et en entrant dans son jeu.

- Tu sais très bien...

- ( rit ) Il faut que j'y aille ! déclarai-je en allant dans le dressing pour prendre ma paire d'escarpins.

- Tu préfères voir un pseudo artiste au lieu de rester avec ton mari !

- N'exagère pas ! Je suis souvent avec toi ! Je ne reste pas longtemps en plus il y a Antonio qui me ramène ! Et puis tu viens me chercher non ?

- Mouais... j'espère juste Wega ne posera pas les yeux sur toi !

- C'est Vega !

- En plus, je le connais même pas ! Je m'y connais pas beaucoup en art mais j'ai jamais entendu parler de lui !

- Il faut que j'y aille Tesoro...

********

J'arrive à la galerie, je regarde les toiles quand quelqu'un vient me parler :

- Ça vous plait ?

- ( sursaute ) Vous m'avez fait peur !

- Pardon, je répète, cela vous plait ?

- Énormément ! Vous avez du talent !

- Je vous remercie !

L'artiste me présente toutes ses oeuvres, c'est tellement intéressant !

- Et comment vous trouvez l'inspiration ?

- Ça vient comme ça ! Vous êtes vraiment passionnée par mes oeuvres !

- J'adore ! Vous avez un talent fou !

- Merci vous êtes adorable ! Pour vous remercier, je vais donc vous dévoiler mon vrai nom !

- Dites !!

- Enzo Ricci.

- Pourquoi Vega ?

- Parce que c'est grâce à ce pseudo que j'arrive à attirer les femmes dans mon lit...

Je sens sa main caresser ma cuisse...

- Mais qu'est-que vous...

- ( met sa main sur sa bouche ) Tu vas aimer ça bébé...

Sa main s'approche dangereusement de ma poitrine afin qu'il puisse la caresser mais je le stoppe.

- NON !!!

Je lui donne un coup de pied dans son machin trop tendu et m'enfuis...