8. Adam

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                                                                Parfois, tout n'est pas suffisant. 

Nous pénétrons la salle, Yara à mon bras. Elle me frôle à peine alors je décides de la rapprocher davantage à moi en passant mon bras autour de sa taille. Elle est à moi et tous ces hommes qui la reluquent de haut en bas avec envie et désire doivent le comprendre impérativement. Si un seul oses ne serait-ce que l'approcher à quelque mètres, je le détruis. Vous verrez au fur et à mesure que je suis de nature extrêmement rancunière, je pardonne rarement et je n'oublie jamais et comme tout trait de caractère, cela peut être une bonne comme une mauvaise chose. 

-Tu restes au près de moi. 

-Ne me donne pas d'ordre. 

-Je t'ai dis de rester au près de moi. 

-Et je t'ai dis que je ne suis pas ta propriété alors parle moi autrement. 

-Ce monde t'es totalement inconnu, c'est bien pire que ce que tu ne penses. 

-Non c'est justement parce que je suis réaliste que j'ai préservé mon anonymat alors cesse de me parler comme une enfant. 

-Bien. L'homme que nous venons de passer à ta droite est un gouverneur américain qui permet l'accès directe aux dealeurs russes et allemands. C'est un sois-disant conservateur qui permet le transport des Kalashnikov dans son propre pays, c'est un véritable requin. La femme qui vient de me sourire faussement est Maria Gallia, une vermine italienne. Elle n'a aucune limite, la preuve, elle a vendu sa fille unique à la mafia italienne pour protéger ces parts de marché. 

-Est-ce que tu penses m'apprendre quelque chose Adam? J'en sais certainement bien plus que toi sur chaque être humain présent dans cette pièce, jusqu'au valet qui se nomme d'ailleurs Christophe. 

-Pourquoi alors n'es-tu jamais venu?

-Parce que cette Gallia par exemple est totalement inutile. À quoi cela me sert de connaitre autant de gens inutiles alors que je peux sélectionner mes partenaires et éviter de distribuer de faux sourires comme je le fais à l'instant à cause de toi. 

Elle se tourne vers moi et me montre un de ces faux sourire détectable à des kilomètres à la ronde. Je vois de loin Vladimir admirer la beauté à mon bras. Je le regard, la haine dans les yeux. 

-Adam, arrêt de le regarder comme ça. N'oubli pas que c'est encore ton allié, ne brule pas notre couverture, ta famille est en jeu. 

Je sers les poings pour essayer de me calmer. Ce batard veut la peau de ma famille et mes terres, il ne sait pas à qui il s'attaque. L'idée qu'il se sent puissant alors qu'il est en réalité simple d'esprit m'apaise. Je travail en silence mais mon succès fera du bruit, je ne m'en inquiète pas. Comme la normalité l'exige, je m'avance vers Vladimir. 

-Bonsoir mon ami. 

-Bonsoir à toi Adam, comment vas-tu?

-Cela peut aller, merci bien. Et toi, comment va la Russie?

-Elle se porte à merveille. 

(Oui connard, c'est pour ça que tu as besoin de mes terres. Bien sur un homme ne sait jamais se contenter de ce qu'il a. Peut-on réellement le lui reprocher?)

-Qui est cette magnifique demoiselle à ton bras?

-Je te presente Maria De Suza, Maria voici Vladimir, baron de la mafia russe. 

Deux Âmes. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant