Tristan
- Je vais être honnête avec vous, il n'y a pas de poste d'assistante à pourvoir. Mon assistante Catherine est très compétente et répond parfaitement à mes exigences. Si vous êtes ici, ce n'est donc pas parce que j'ai besoin d'une assistante... j'ai besoin d'une épouse.
J'ai bien insisté sur le mot, pour qu'elle comprenne bien les implications de mon petit discours.
Et, à voir son visage se décomposer, son comportement mal à l'aise, elle est bouche bée.
La jeune femme me regarde comme si j'étais devenu fou, puis elle éclate de rire.
Ma proposition la fait rire, je m'étais attendu à tout sauf à ça.
Je m'étais préparé à des cris, des insultes, des sourires charmeurs et je l'avoue à des propositions indécentes... mais pas à ce qu'une de ces filles se foutent de ma gueule.
Quand je dis ces filles, il n'y a qu'elle qui ait satisfait toutes mes exigences ainsi que celles de mon équipe.
Entendons nous bien, je peux avoir n'importe quelle femme, le problème c'est que je ne peux pas épouser n'importe qui. Et croyez moi, en trouver une qui n'est pas sur des réseaux sociaux ce qui est indispensable pour moi est difficile. Je n'ai pas envie que des photos compromettantes de ma future épouse fuitent dans la presse.
Une famille absente ou inexistante, c'est difficile de convaincre un parent de l'authenticité d'une union quand celui-ci n'a jamais entendu parler de l'heureux élu.
Qui de nos jours n'a pas ou peu d'amis ? Personne mis à part cette jeune femme. Je voulais qu'elle est une situation financière délicate aussi.
Pourquoi ? Pour avoir un moyen de tractation efficace et quasiment indiscutable. Et j'ai gardé le meilleur pour la fin, une beauté et un physique qui soit à mon goût.
Cette jeune fille est la candidate idéale, a vraiment tout pour elle, le rapport que m'ont fait le chef de la sécurité, ma soeur et l'assistant de mon avocat sont formels.
C'est LA femme parfaite, en tout cas pour moi.
Quand je l'ai vu entrer, ma bite était d'accord sur le sujet. D'ailleurs, quand elle s'est mise à rire, ma queue a tressauté l'air de dire « oh, oui bébé je vais m'occuper de toi »... Oui je sais, elle a un petit côté pervers.
Bref, revenons à cette charmante jeune femme, elle rit toujours et c'est ... beau. Je souris, et je hoche la tête quand elle me regarde.
-C'est une blague, n'est-ce pas ? Non parce que vous ne pouvez pas être sérieux ?
- C'est très sérieux Sophie, je peux vous appeler par votre prénom ?
Elle approuve d'un signe de tête. C'est là que mon avocat décide d'intervenir.
- Je me dois de vous rappeler mademoiselle Joly que tout ce qui ce passe et ce dit dans ce bureau est couvert par l'accord de confidentialité que vous avez signé tout à l'heure.
Sophie regarde mon avocat, fronce ses jolies sourcils et plisse ses magnifiques yeux vert et rétorque :
- Je ne suis pas stupide ! J'ai très bien compris que je ne devais rien dire de ce qui aurait lieu à l'intérieur de ces murs ! Maintenant, j'aimerais que vous m'expliquiez ce qui ce passe ici. C'est une caméra cachée ?