He Met Me at 2 a.m.

Chapitre I/Partie I- Jour de repos agité

Pdv Mardy:

J'ouvre les yeux lentement et tourne dans mon lit pour me trouver face au réveil, il est dix heures. J'ai si bien dormi ! Aujourd'hui c'est mon jour de repos et je compte bien prendre du temps pour moi, et surtout, procrastiner ! Je me dégage de mes draps et vais directement aux toilettes, je fais mon affaire puis je file sous la douche. Je m'applique tous les soins possibles et inimaginables sur le corps et sors de la salle de bain une heure plus tard, je décide de passer la journée en pyjama alors j'enfile un t-shirt trop grand, une culotte et je suis fin prête ! Je laisse mes cheveux mouillés sécher naturellement n'ayant pas envie de me servir d'un sèche cheveux hyper bruyant "tôt" le matin. Je prends mon petit déjeuner devant la télé et dès que j'ai fini je débarrasse puis m'attaque aux quelques tâches ménagères que j'ai de prévues.

ELLIPSE D'UNE HEURE

J'ai enfin fini ! C'était si looong ! Je ne recommande vraiment pas la vie d'adulte, c'est pas franchement sympa et on a toujours des choses à faire ! Je m'allonge sur le canapé et attrape un bouquin au hasard sur la table basse, aujourd'hui je vais lire... attention roulements de tambours... Sept jours pour une éternité de Marc Levy , mon auteur préféré ! Je sens que je vais passer une bonne journée !

ELLIPSE DE DEUX HEURES

Il est une heure de l'après midi et je n'ai toujours pas mangé, j'ai terminé de lire il y a déjà une demi-heure et j'ai dormi un peu. J'ai tellement faim, mais surtout tellement la flemme de me faire à manger ! Si seulement ma grande soeur était là ! Quand j'étais plus jeune, il suffisait que je lui demande de me faire un petit déjeuner et elle le préparait dans la minute, c'est vraiment la meilleure ! Malheureusement, elle a déménagé à cause de son nouvel emploi, je me retrouve donc seule en Amérique en tant que petite expatriée, sous une chaleur intense, à devoir cuisiner. Je me lève du canapé et range mon livre sur l'étagère "favoris" de la bibliothèque. Je vais dans la cuisine et prends un paquet de céréales au hasard puis retourne sur le canapé. Installée confortablement en compagnie de mes chocapic, devant "The Marvelous Mrs. Maisel" ma journée de procrastination intensive peut enfin commencer alors que quelqu'un vient d'avoir la merveilleuse idée de se servir de la sonnette. Je prends tout mon temps pour me lever du canapé, mettre ma série en pause et me diriger vers la porte pour l'ouvrir. Je suis sur le point d'abaisser la poignée et tourner la clé dans la serrure quand je me rends compte que je porte seulement un t-shirt qui m'arrive à peine au dessous des fesses et une culotte alors j'enfile un boxer en guise de short et retourne près de la porte. Je regarde dans le judas et ne voit personne, soit celui ou celle qui a sonné en a eu assez d'attendre que je lui ouvre, soit ce n'est pas une personne lambda et surtout pas quelqu'un qui veut seulement me "rendre visite". Je retourne dans ma chambre et pose la main sur le mur du fond, la porte cachée s'ouvre et j'entre dans mon artillerie personnelle, je me saisis d'une arme que je cache dans mon dos et vais vers la porte sur le mur de gauche pour sortir, cette porte mène à mon appartement même si elle simule celle d'un autre palier que le mien.
J'ouvre celle-ci doucement ne voulant pas me faire repérer. Je tourne la tête à droite et ne voit personne, et quand je tourne la tête à gauche, je vois un homme baraqué tout vêtu de noir, sur mon pallier. Ce petit futé s'était mis sur le côté pour m'attaquer rapidement une fois que je serais sortie, quelle technique de bâtard ! Bon, à ce niveau là, je n'étais pas mieux puisque j'allais l'attaquer par derrière dans à peine quelques secondes.
J'avance à pas de loup et une fois derrière lui je l'assomme avec la crosse de mon arme, d'un coup franc à l'arrière du crâne. Je retiens son corps pour ne pas qu'il tombe au sol et l'emmène dans mon appartement. Je décide de l'enfermer dans ma salle insonorisée, qui est seulement ma salle de chant (pas une pièce témoin de fétichismes étranges comme vous avez dû le penser), cette fois-ci ce n'est pas moi qui vais chanter mais bien cet homme. Enfin, je dirais plutôt qu'il va déchanter...