"Luther, saches que je t'en veux encore et je t'en voudrais toute ma vie. Mais cela peut s'atténuer, peut-être. Laisse moi juste du temps, beaucoup de temps. Ne sois pas loyal à toutes les règles, remets les en question."
P.D.V Luther.
"Elle pourrait faire un effort pour me comprendre.
- Je suis sûre qu'au fond d'elle, elle te comprends. me fit Allison en posant une main sur mon bras. Elle ne veut juste pas l'accepter.
- J'aimerais bien te croire."
Je détournai le regard et nous entendîmes des pleurs. Nous nous tournions et vîmes Vanya en pleurs, Klaus et Diego devant elle. Nous nous rapprochâmes:
"Qu'est-ce qui se passe ? demandai-je.
- Il se passe que Tessa c'est barré, et c'est de ta faute. me répondit méchamment Numéro Deux.
- Comment ça? je pris la lettre.
- Est-ce que tu comprends ou ton cerveau n'arrive pas à suivre ?
- Ce n'est pas marqué que c'est de ma faute !
- Sauf que Ben est mort et ça, c'est de ta faute.
- On était d'accord.
- Je n'étais pas d'accord ! On aurait pu trouver un à moyen !
- Ce n'est pas ce que tu disais sur place !
- Les gars ! fit Klaus en se mettant entre nous. Ben ne veux pas que vous disputiez.
- Klaus! Arrête de faire ton intéressant ! On parle sérieusement !
- Mais je suis sérieux !
- Klaus a raison. affirma Allison. On ne doit pas se disputer.
- Oh toi, on t'a pas sonné la pourrie gâtée. souffla Diego ce qui me mit légèrement en colère.
- Je ne suis pas une pourrie gâtée !
- Ah ouais ? Et tes " j'ai entendu une rumeur" par ci, "j'ai entendu une rumeur" par là ! À croire que y'-
- J'ai ent- commença Allison."
Diego lui sauta dessus et lui mit un couteau sur la gorge. Je devins fou de rage:
"Essaye de finir. la menaça-t-il
- Lâche là ! lui fis-je rouge de colère."
Je le pris par les côtes et le balançai sur un arbre. Il l'attaqua de nouveau mais il se retrouva rapidement en position de faiblesse, plaqué contre le mur:
"Ne la touche pas. lui fis-je pour le mettre en garde."
Il me cracha dessus et s'en alla. Je me nettoyai et Allison vint vers moi:
"Tu vas bien? me demanda-t-elle.
- Oui, ça va. Ce n'est pas lui qui m'arrêtera. elle arcqua un sourire innocent. Eh!
- Je rigole. Merci de m'avoir aidé.
- Je t'en pris. je vis un pendentif au niveau de son cou et le pris. C'est...
- Celui que tu m'as offert. Jamais je ne le quitterai, tu te rappelles ?
- Oui mais...
- Mais quoi? me fit-elle avec un sourire en coin."
Je l'examinai. Qu'est-ce qu'elle était belle. Je posais mes yeux sur ses lèvres. Elle posa les siens sur les miennes. Puis, je lui pris sa joue dans sa main et l'approchai de moi. Je fermai les yeux lorsque nous entendîmes :
"Numéro Un et Trois!? Que faites vous ?"
Nous nous séparâmes, honteux, et aucun de nous n'osa répondre à notre père :
" Rentrez immédiatement."
Il ferma la fenêtre et partit. Nous exécutâmes l'ordre sans nous adresser un regard. Allison rentrait la première et moi, je me dirigeais vers ma chambre. Quelques instants plus tard, Allison revint et me dit:
"Diego et Klaus sont partis !
- Et alors? répondis-je sans aucun sentiment particulier. Tant mieux pour eux.
- Pourquoi pas nous!?
- Maintenant ? je réfléchis. Tu crois pas que perdre trois enfants d'un coup c'est dur mais alors cinq! Ce serait trop compliqué à gérer.
- Si tu le dis."
Elle baissa les yeux et je la pris dans mes bras.
Un an passa.
J'étais couché sur mon lit. L'Académie était devenu si silencieuse. Parfois ça aidait mais quand on passe de huit à trois enfants d'un coup, ça change nos habitudes. On s'ennuie beaucoup plus. Je regardais le plafond et j'entendis qu'on frappa à ma porte. Allison entra, légèrement affolée:
"Luther! Vanya est aussi partie ! me dit-elle
- Ah. fis-je sans la regarder.
- On devrait y aller aussi. je soufflai et m'assis.
- Je... Je crois pas qu'on devrait partir.
- Quoi?
- Écoute. Notre père se retrouvera seul... Il ne faut pas que ça lui arrive.
- Mais il ne sera pas seul!
- Maman et Pogo ne compte pas ! lui fis-je fermement.
- Je n'accepte pas de rester ici! fit elle après un léger silence. Sois tu pars avec moi, sois je pars seule!"
Je ne pouvais pas partir. Je détournai légèrement le regard et soufflai :
"Je ne viendrai pas."
Un silence pesant prit place. Elle s'assit sur mon lit :
"Tu... Tu ne viens pas?
- Non, je ne viens pas. continuai-je tristement
- Mais...
- Toi, reste. fis-je avec une lueur d'espoir."
Elle se releva et me fit:
"Non."
Son visage était maintenant dur et énervé. Elle allait partir elle aussi... Je la vis retirer son collier et elle me lança:
"Je n'en aurai plus besoin."
Elle le posa sur le lit et s'en alla en courant. Je l'entendis ouvrir sa fenêtre. J'étais maintenant seul. Le seul. Le dernier. Je me levai et me dirigeai vers sa chambre, posai le collier et allai vers le bureau de notre père. Je frappai et il m'invita a rentré :
"Numéro Trois et Sept sont donc parties elles aussi.
- Vous êtes au courant ? Pourquoi ne pas les empêcher de partir ?
- Ce serait contre leur volonté.
- Je resterai avec vous.
- Très bien, sortez maintenant."
Je sortis et restais planté devant la porte. Rien, aucun merci. Aucune gratitude... Je soufflai et remarquai qu'il était midi. Je me dirigeai vers la cuisine. Ma mère me servit des œufs aux plats avec une tranche de bacon :
"Mais, c'est le petit déjeuner ça?
- Oh oui! C'est vrai mon grand. Quel cruche je vais. elle prit mon assiette mais je mis la main devant.
- C'est bon, je vais manger ça.
- Très bien."
Je mangeais machinalement, personne avec moi. J'étais complètement seul. Mais il fallait garder la tête hors de l'eau. Je décidai donc de m'entraîner après et c'est ainsi que c'est installé cette routine :
Petit déjeuner, entraînement, déjeuner, entraînement, souper, entraînement, dormir.
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October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\
FanfictionLe 1er Octobre 1989, à la même heure, 43 bébés naissent d'une façon inexplicable de 43 femmes qui n'étaient pas enceinte. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte 8 de ces enfants et crée l'Umbrella Academy. ...