Nous étions rentré depuis plus d'une semaine. La vie avait repris son cours. Chaque journée était constituée d'entrainement et de reproche de la part de notre bon vieux père. Lors des repas, la chaise en face de moi était toujours vide. Et parfois je me demande, est-ce que notre père recherche des moyens pour le retrouver? Ou il s'en fout vraiment complètement?
Je me dirigeais vers le bureau de mon paternel, une idée en tête, et frappa à la porte. Il me permis d'entrée. Il était concentré à écrire sur son carnet. Mais qu'est-ce qu'il écrit sur ce vieux grimoire? Je restais concentrée sur le livre lorsque j'entendis:
"Que voulez-vous Numéro Huit? ce qui me fit sortir de mes pensées.
- ... Je- Je réfléchissais à quelque chose...
- Et quelle est cette chose?
- Est-ce que... Est-ce qu'il serait possible de faire quelque chose à l'effigie de C- Numéro Cinq?
- Comme quoi?"
Je sentis une lueur d'espoir m'envahir. Je craignais qu'il refuse et qu'il m'envoie balader mais il n'avait rien dit. Comme quoi, tout est possible. Il posa enfin son regard insistant sur moi d'un air sérieux:
"Alors Numéro Huit?
- Vous... Vous me permettez d'en parler à mes frères et sœurs?
- Allez y."
Je partis en courant. Je réunis tout le monde, encore tout excitée:
"Écoutez! J'ai une question à vous poser.
- Ça va Tessa, t'es toute souriante? me fit Luther.
- Très drôle.
- Ah, la revoilà.
- Je suis allée demander à notre père si on pouvait mettre quelque chose à la mémoire de Cinq. Donc je suis venue vous demandez vos avis.
- Pouh... Tu me poses une colle. me fit Klaus.
- Et pourquoi on écrirait pas une chanson? proposa Vanya.
- Parce que tu vois Diego chanter toi? lui demandai-je.
- Eh! me fit-il en me mettant un petit à l'épaule.
- C'est une blague!
- Une peinture! continua Allison.
- C'est une bonne idée. affirma Luther.
- Comme toutes ses idées... soufflai-je.
- Je suis pour. fit Ben.
- Moi aussi. continua Klaus.
- Ok, ok... Je vais lui dire."
Je me dirigeais donc de nouveau vers le bureau lorsque j'entendis, de l'extérieur de la pièce, mon père et ma mère parler:
"Prend-elle toujours ses médicaments ? fit la voix grave de mon paternel.
- Toujours Monsieur. répondit la douce voix de Grace.
- Tant mieux. Veillez bien à ce qu'elle les prennes toujours.
- Oui Monsieur."
Je vis ma mère sortir et elle m'aperçut :
"Tessa? Que veux tu mon ange ?
- Rien, rien... Je... J'allais le voir.
- Très bien."
Elle me dit son grand sourire et s'en alla. Je la regardais partir lorsque j'entendis mon père adoptif m'appeler. J'entrais dans la salle :
"Alors Numéro Huit?
- Et bien... Nous proposons un tableau de lui."
Il me lança un regard interrogateur. Je rêve ou il est en train de m'examiner ? Je commençais à être mal à l'aise lorsqu'il fut d'un coup:
"Très bien. Je m'en occuperai. Vous pouvez y aller Numéro Huit."
Je lui souris rapidement et partis aussi vite.
Je marchais dans les couloirs lorsque je croisais Klaus au bord de sa fenêtre, le regard vers l'extérieur. Je le rejoignais quand je vis de la fumée autour de lui:
"Klaus ?"
Il paniqua et lança quelque chose par la fenêtre pour se tourner vers moi:
"Tiens! Tessa! Ma soeurette d'amour ! Que me vaut l'honneur de ta visite?
- Klaus tu... T'étais en train de fumer!?
- Moi!? Fumer?! Mais quelle image as-tu de moi? je croisais mes bras.
- Klaus...?
- Trèèès bien soeurette. Oui je fumais, et alors !?
- Ça va te pourrire la santé! Tu te rends compte que tu peux crever?
- On meurt tous un jour.
- C'-
- Et la mort c'est mieux que tu ne le crois. fit il en me pointant machinalement du doigt.
- Klaus...
- Arrête de te prendre pour Luther ma grande et laisse moi faire ce que je veux. je restais silencieuse. S'il te plaît... insista-t-il en faisant une mine de chien battu.
- Même si je te dis non, tu ne vas pas m'écouter alors...
- Merci... Tu me sauves la vie. me fit il avec ses talents de comedien.
- Ouais, ouais..."
Je sortis finalement de la chambre pour rejoindre celle de Cinq. Je m'assis au bureau et tirais le petit tiroir, en haut à droite, pour y trouver un petit carnet. Je le pris, le posai sur la table et l'ouvris. Je m'armai d'un stylo et commençai à écrire.
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October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\
FanficLe 1er Octobre 1989, à la même heure, 43 bébés naissent d'une façon inexplicable de 43 femmes qui n'étaient pas enceinte. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte 8 de ces enfants et crée l'Umbrella Academy. ...