Dernier jour à Paris. Je ne sais pas si ce séjour peut-être qualifié de "vacances" ou de "congé", mais il a été assez reposant. Je me demande ce qu'on va faire aujourd'hui. Peut-être que notre père nous laissera une nouvelle journée de repos, qui sait?
J'étais couchée sur mon lit, les mains derrières la tête, en train de fixer le plafond depuis dix minutes. On était tous les sept dans la même chambre et je vous assure que dormir dans la même chambre que Klaus est une horreur. Surtout quand son lit est à droite du notre. Comment fait Ben pour le supporter? Je mis mon oreiller sur mes oreilles afin d'étouffer le son des ronflements de Klaus. Voyant que cela ne fonctionnait pas, je m'assis et lui balançai mon coussin à la figure:
"Klaus!? l'appelai-je en chuchotant.
- Quoi!? ... Mmmh?
- Fais moins bruit quand tu dors!
- Moui... oui..."
Je me couchais de nouveau lorsque je pensai à mon coussin. Je râlais légèrement:
" Klaus?
- ..."
Je soufflai et me levai. Il avait mit mon oreiller entre ses mains, comme si il lui faisait un câlin, et assez proche de sa tête. J'essayais de le prendre lorsque je vis un filet de bave en train de tomber de sa bouche:
"Non, non, non, non, non! fis-je doucement en tirant le repose-tête."
Je vis la substance radioactive se poser sur le doux coton:
"Non... Beurk..."
Je réfléchis rapidement et pris le coussin tout de même, en faisant attention de ne pas être en contact avec la... "chose liquide" et me dirigeai vers le lit de Diego. Je posais l'oreiller sur la table de chevet et étirai mes doigts. Maintenant, c'est mission délicate.
Je soulevai la tête du lanceur de couteaux doucement et retirai le coussin propre. Je balançai l'objet saint dans mon lit et pris l'oreiller que j'avais posé pour le mettre à la place. Je reposai la tête de mon frère à la même vitesse que quand je lui ai soulevé et me précipitai dans mon lit. Je vis Diego se tourner pour mettre son visage contre l'oreiller, soit sa face contre la bave. Je gémis de dégout tout en riant. Puis, j'entendis qu'on frappa à la porte. Je me levai et m'y dirigeais. J'ouvris :
"Cash, qu'est-ce que tu fais là?
- Je... Enfin... Tu... J'avais juste envie de venir.
- Une chance que je ne dorme pas, sinon tu aurais attendu pendant longtemps. il rit doucement. Je t'aurais bien laissé rentré, mais il y a déjà pas mal de monde alors, je te propose qu'on sorte plutôt.
- Ça me va."
Nous sortîmes et nous marchâmes dans les couloirs. Je commençais à trembloter:
"T'as froid? me demanda-t-il.
- Un peu. En même temps, j'ai un short et un débardeur donc... Mais ça va, j'vais pas mourir."
Je le vis enlever sa pull de pyjama et je ne sais pourquoi, je ne pus m'empêcher de le fixer. Il se retrouva en t-shirt blanc et short bleu:
"Tiens, met-le.
- Je... Merci, mais t'as pas froid?
- Non, ça va. Je suis bien. Et puis, je ne vais pas te laisser "mourir de froid" princesse. je souris légèrement.
- Arrête avec ce surnom ridicule...
- Très bien, mademoiselle tigresse. je fis la grimace face à ce nom. Je trouve qu'il te va bien.
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October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\
FanfictionLe 1er Octobre 1989, à la même heure, 43 bébés naissent d'une façon inexplicable de 43 femmes qui n'étaient pas enceinte. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte 8 de ces enfants et crée l'Umbrella Academy. ...