"Vanya, je suis désolée de partir sans toi. Je sais que, quoique je dise, ça ne sera pas assez pour me justifier mais, en t'emmenant, j'aurais garder un bout de cette ancienne vie. Je sais que ce n'est pas du tout une bonne excuse mais je ne sais pas quoi te dire. Ne te sous-estime pas. Sois forte. Tu es une fille incroyable, je le sais. Tu n'es pas ordinaire. Et ne laisse personne te dire le contraire."
P.D.V Vanya
Je lisais attentivement la lettre afin de bien comprendre. Lorsque j'eus fini, je laissai couler quelques larmes, me levai rapidement et courus vers le jardin. J'éclatai en sanglots lorsque je fus arrivé. Je vis Klaus arrivé devant moi :
"Tout va bien Vanya ? me demanda-t-il.
- Non! m'exclamai-je lorsque j'aperçus Diego arriver et Klaus me pris la lettre. Tessa! Elle est partie!
- Qu'est-ce que tu racontes Vanya? continua le maître des couteaux.
- Elle est partie... Diego prit le papier à son tour et commença à lire.
- Mais pourquoi ?
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Luther qui arrivait accompagné par Allison.
- Il se passe que Tessa c'est barré, et c'est de ta faute. répondit Numéro Deux.
- Comment ça? il prit la lettre à son tour.
- Est-ce que tu comprends ou ton cerveau n'arrive pas à suivre ?
- Ce n'est pas marqué que c'est de ma faute !
- Sauf que Ben est mort et ça, c'est de ta faute.
- On était d'accord.
- Je n'étais pas d'accord ! On aurait pu trouver un à moyen !
- Ce n'est pas ce que tu disais sur place !
- Les gars ! essaya Klaus en se mettant entre eux. Ben ne veux pas que vous disputiez.
- Klaus! Arrête de faire ton intéressant ! le rembarra Luther. On parle sérieusement !
- Mais je suis sérieux !
- Klaus a raison. affirma Allison. On ne doit pas se disputer.
- Oh toi, on t'a pas sonné la pourrie gâtée. souffla Diego.
- Je ne suis pas une pourrie gâtée !
- Ah ouais ? Et tes " j'ai entendu une rumeur" par ci, "j'ai entendu une rumeur" par là ! À croire que y'-
- J'ai ent- commença-t-elle."
Diego sauta sur elle et lui mit un couteau sur la gorge:
"Essaye de finir. la menaça-t-il
- Lâche là ! fit Luther."
Il le prit par les côtes et le balança sur un arbre. À partir de la, c'était trop tard. Une bagarre éclata. Tessa venait de partir et eux, ils se battaient !? Je me retournais et courus dans ma chambre. Quels barbares ceux là! Je claquais la porte de ma chambre et je me mis sur mon lit. On ouvrit la porte:
"Maman ?
- Coucou mon ange. Où est Tessa? Elle était là tout à l'heure."
Je me redressais et courus vers elle pour qu'elle me prenne dans ses bras. C'est ce qu'elle dit sans hésiter. Je pleurais sur son épaule :
"Qu'y a-t-il ?"
Je me séparai et lui donnai la lettre. Elle l'analysa et lorsqu'elle eu fini, elle me regarda avec un sourire me consolant:
"Vanya, elle a fait son choix. Personne ne lui interdisait de partir.
- Je sais...
- Ne lui en veux pas.
- Je ne lui en veux pas.
- Très bien."
Elle m'embrassa sur le front et partit. Je séchais mes larmes et regardais mon bracelet. Je me murmurai en me serrant le poignet et le mettant contre mon cœur :
"Je serai forte."
Soudain, j'entendis du bruit dans le couloir. J'ouvris légèrement la porte et vis Diego et Klaus face à face:
"Marché conclu ! s'exclamai le médium."
Puis, ils se séparaient pour rejoindre les deux leurs chambres. Je m'avançai discrètement. Puis, je vis Diego sortir de sa chambre, un sac sur le dos. Je me cachais dans la chambre de Cinq. J'attendis qu'il parte puis ressortis. Je tendis l'oreille et entendis du son venant de la chambre de Klaus et de Ben. Je m'approchais et regardais tout en restant cacher. Je vis Diego sauté, puis Klaus. Je soupirai... Eux aussi sont partis... Je n'ai pas le droit de pleurer, il faut que je sois forte. Je marchais fièrement, poitrine bombée, un pas assuré, vers le bureau de mon père. Je me mis devant la porte et la peur me gagna. J'étais beaucoup moins rassurée. Je frappai trois fois et il m'autorisa à rentrer :
"Qu'y a-t-il Numéro Sept?
- Je... je sentis une boule au niveau de ma gorge.
- ... Vous allez vous décidez à parler? s'impatienta-t-il.
- Numéro Deux, Quatre et Huit sont introuvables. Je crois qu'ils sont partis. Mais ce n'est pas un problème vous-
- Je sais que ce n'est pas un problème. Il me reste encore Numéro Un et Trois.
- Et... Et moi?
- Numéro Sept, vous savez bien que vous êtes inutile."
Je sentis une énorme douleur au ventre. Je me retenais de pleurer et je sortis. Je me dirigeais immédiatement vers ma chambre. Je cherchais dans les tiroirs, les placards, les armoires jusqu'à enfin trouver mes anti stress. J'avalai un cachet, puis un autre et je me calmai. J'allai partir aussi. Mais pas tout de suite, il me manquait un truc. Quelque chose d'important. Le violon. Je devais l'emmener avec moi. Mais ce n'était pas le mien. Il fallait que j'attende.
Un an passa.
Je passai devant le doux instruments. Je le fixai intensément lorsque mon père me sortit de mes pensées :
"Que voulez vous Numéro Sept ?
- Je... J'aimerais vous l'emprunter, pour un devoir.
- Merci de m'avoir fait penser à ça. il se leva et se dirigea vers un colis."
Il l'ouvrit et sortit une valise ressemblant à un violon. Il s'approcha vers moi et me le tendit:
"Il est à vous."
Je fus de grands yeux et un sourire s'inscrit sur mon visage :
"Merci... Merci beaucoup.
- J'en avais assez que vous preniez le mien. Ne croyez pas que je vous fais un cadeau. Aller, prenez le, et allez vous en."
Je n'attendais que ça. Je le pris et j'attendis qu'il s'en aille pour le diriger rapidement vers ma chambre. Je fis un sac d'affaires, y mis sur mon dos tout comme mon violon, et me dirigeais vers la fenêtre. Avant de sauter, j'entendis :
"Vanya?"
Je me retournais et vis Allison. Elle me regardait et s'approchait de moi. Elle me caressa la joue et je tournai la tête. D'un seul coup, j'avais honte de moi. Puis je la sentis me prendre dans ses bras :
"Prends soin de toi. me souffla-t-elle."
Elle se sépara de moi, sortit et prit le soin de fermer la porte. Je sautai et partis en courant. Je me retournai et vis mon père aux côtés de ma mère en train de me regarder. Je pris peur. Mon père me tourna le dos, mais ma mère me sourit et hocha la tête. Je lui rendit son sourire et m'enfuit en courant.
J'atteignis une école d'instruments. On m'informe que je ne pouvais pas m'inscrire tant que je n'étais pas majeur. J'ai dix-sept ans ! C'est bon ? Je décidai de poster une annonce en tant professeur de violon afin de me faire de l'argent. J'économisai pendant plusieurs années afin de me prendre un vieil appartement, un téléphone et une machine à écrire. Cela m'a duré un an.
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October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\
FanficLe 1er Octobre 1989, à la même heure, 43 bébés naissent d'une façon inexplicable de 43 femmes qui n'étaient pas enceinte. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte 8 de ces enfants et crée l'Umbrella Academy. ...