Préparation

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Ci-dessus se trouve la jupe que porte Elle à la soirée.

Point de vue d'Elle

J'ouvris les yeux doucement. Je tentai de bouger les mains mais quelque-chose me l'empêchait. Je voulus me dégager mais je compris vite que mes mains se situaient au dessus de ma tête, attachées à une barre en fer.  La panique me gagna peu à peu et je tentais de bouger mes jambes. Elles étaient elles aussi attachées et liées ensemble avec une corde qui me serrait très fort et qui m'empêchait de faire le moindre mouvement. Je voulus crier. Mais je ne pouvais pas. Quelque chose était collé sur ma bouche. Je bougeais la tête de tous les cotés, tentant de l'enlever par tous les moyens.

Je n'y arrivais pas. Je n'avais pas assez de force. Je commençais à pleurer . J'étais de plus en plus paniquée. Quel jour étions-nous? Je devais voir mes amies de l'école primaire le mardi. J'avais été tellement excitée d'enfin inviter mes amies chez moi. Mon papa avait enfin accepter qu'elles viennent, à une condition, que je sois sage. Jeune fille naïve, j'avais accepté tout de suite. Je lui avais même fait un bisou sur sa joue pour le remercier.

Malgré tout ce qu'il m'avait fait, j'avais toujours un espoir qu'il redevienne comme avant. Je lui faisais toujours confiance. Les remords m'assaillirent. Je n'aurais pas dû le croire et me fier à mon instinct qui me disait que c'était trop beau pour être vrai.

 Mes pleurs redoublèrent. Du haut de mes 8 ans je n'étais pas prête à vivre cela. Je gigotais dans tous les sens, l'hystérie de vouloir m'échapper de ce démon me gagnant. Soudainement la porte de la pièce s'ouvrit, et je vis apparaître des pieds. Un jais de lumière m'éblouit et je me calmai quelque peu, espérant que ces pieds appartenaient à mon sauveur.

Il s'approcha de moi et se pencha à mon niveau. Il s'accroupit au sol et entoura mon visage de ses mains. Je reconnus tout de suite qui il était.  C'était mon père. Il me regarda, fier de lui et me sourit tel un psychopathe qui avait réussi à capturer sa proie. Mes yeux s'embuèrent de larmes à nouveau et je me débattis dans tous les sens essayant de lui échapper. 

Il me fixa, se régalant de me voir me débâtir. En effet, cela l'excitait encore plus de me voir moi, sa proie, apeurée, effrayée par lui. Je voulus crier à l'aide, mais je ne réussis qu'a former des mots incompréhensibles et inaudibles. Avec son regard de pervers, il se pencha vers moi et me chuchota, tout en me caressant les cheveux:

-Calme-toi mon lapin. Il fis une pose et se mordilla la lèvre. Ce n'est que le début.

Ma respiration s'accéléra. Je savais ce qui m'attendait, je l'avais déjà vécue. Mais je ne voulais pas que ça recommence. Encore une fois. J'allais mourir sous ses coups. Il leva la main et elle atterrit en plein sur mon visage. Puis les coups plurent sur tout mon corps. Il me retourna sur le dos,  jugeant qu'il avait frappé toutes les partie possibles du "devant" de ma petite personne. Il alla ensuite chercher un objet de torture. Pour rendre la chose encore plus amusante selon lui. Il revint avec sa ceinture. Il me déshabilla, arrachant ma fine culotte. Je fermais les yeux très fort. Faites que cela s'arrête. Puis le coup tomba.

-Elle, Elle, Elle!

Je me réveillai en sursaut. J'ouvris les yeux et découvris mon petit Gabriel qui se tenait debout à coté du canapé. Il avait une de ses petites mains posées sur mon front, l'autre me tenant le bras. Il reprit de sa voix douce d'enfant:

-Elle, tu vas bien? Il fit une moue trop mignonne et cligna des yeux. Tu as crié dans ton sommeil, du coup, je suis venu.

Je lui souris, et me tournai vers lui, enlevant sa main de mon front. Je passai une de mes mains dans ses cheveux et les secouai. Je lui avouai:

ElleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant