Les scènes bonus du jeu The Arcana.
1 - À la veille de sa majorité, le prince d'une tribu guerrière passe un accord désespéré avec la créature des bois.
2 - Un gamin timide s'aventure dans la ville perfide pour rencontrer un nouvel ami magique.
3...
Je suis calme, bercée par l'animal qui bouge sous moi, attaché à son dos. Je vois les étoiles à travers les arbres qui passent. Je ne peux pas bouger mes bras ou mes jambes. Je suis ligoté dans ma couverture. Ça sent la terre, comme à la maison... Je regarde de côté. Il y a l'étranger. Son dos est toujours proche, mais je ne vois jamais son visage. C'est tranquille. Nous ne voyageons que la nuit.
Il y a des gens qui se cachent dans les bois autour de nous et qui dorment maintenant. Quand le soleil se lèvera... ce sera notre tour de nous cacher. Les arbres résonneront de cris de guerre. Je vois de l'orange assombrir le ciel et mon cœur commence à s'emballer.
Muriel.
Mon souffle s'accélère, mes oreilles sonnent. Le ciel et les arbres disparaissent et ma vision devient rouge.
Quelqu'un frappe du métal sur le mur et m'appelle alors que le rêve s'estompe. J'ai mal partout. Quand j'avale, ma gorge est sèche. Mon estomac a faim.
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Muriel, hey Muriel ! Debout.
On a une offre pour toi !
Je connais ces voix... elles ne partent pas. Je baisse mon manteau et me penche sur le mur.
AH ! Oh, tu es là.
Alors, euh, il y a ce nouveau gosse sur le quai qui continue à nous éviter. Il ne veut pas se faire des amis.
Il est petit, rapide. Ce serait un bon voleur. On veut l'inviter officiellement dans le gang. Mais on veut que tu le persuades.
Je me racle la gorge, mais ma voix résonne toujours comme du gravier.
... Quelle est votre offre.
Oh, tu sais, casser quelques doigts. Frappez le gamin, peu importe ce que tu dois faire. Amène-le nous. Et en retour, on t'apportera tout ce que tu veux manger, tous les jours, pendant une semaine.
Que veux-tu, du poisson ? Des anguilles ?
...
Je veux qu'on me laisse seul, mais je n'ai pas le choix. Je sais qu'ils ne partiront pas avant que je fasse ce qu'ils veulent. C'est pour ça que je déteste la ville. Trop de gens, pas assez d'endroits pour se cacher.
Tu ne dis pas non.
... De l'anguille.
Parfait. Allez, viens.
Apportez-le ici.
Vraiment ?
Bien. Attends ici. Tu es tellement bizarre...
Ils s'en vont en grommelant alors que je mets ma cape sur mes yeux. Encore trop lumineux... mais le soleil se couche.
Je ne suis pas seul longtemps avant que l'odeur de viande grillée ne me réveille.
