Poèmes d'un soir.

Toi.

J'ai essayé décrire tout un tas de poème joyeux où je relatais les faits de mon soit disant « bonheur ». En vain. Suis-je vraiment heureuse ? Tel est la question. Tous les écrivains connus sont tous dépressifs, alcoolique, atrocement nostalgique, et même mélancolique. Faut-il être mentalement abimé pour savoir mettre des mots sur notre souffrance ? Je pense que oui. Voilà pourquoi je couche mes mots sur le papier. Nos souffrances n'ont aucun nom. Pourtant, la mienne porte ton prénom. La pire des souffrances est celle ou on ne peut pas lui attribuer de raison. Avant toi, j'en étais à ce point là, je te remercie d'un coté pour avoir réussis à définir ma douleur. Toi qui étais l'être que j'aimais le plus. Toi, voilà ma douleur.